Une qualification sur fond de polémiques, des accusations et des déclarations va-t-en guerre entre le Burundi et le Rwanda, un retour à l’impôt féodal, voici ce qui a fait l’actualité sur Twitter, avec le blogueur Alain AmrahHorutanga.
La photo de U20 publiée par la fédération burundaise de football serait passée inaperçue si les « Intamba » ne s’étaient pas qualifiés à la Coupe d’Afrique des Nations des moins de 20 ans. Obligés remporter ce match face à la sélection zambienne, les jeunes Burundais n’ont pas lésiné sur les efforts. Et ils l’ont fait. Mais la victoire et la qualification n’ont pas été digérées par les Zambiens, mais aussi certains Burundais qui sont dubitatifs quant à l’âge de certains joueurs de la sélection burundaise. Délit de faciès ? Avant tout, il faut savoir dire félicitations aux vaillants « Hirondelles ». Ils nous ont rendus fiers.
''Toutes nos plus vives félicitations pour l'exploit sportif que, vous joueurs d'Intamba mu Rugamba,avez réalisé.Nous vous complimentons pour le symbole de dépassement de soi que cela représente.Vous donnez un immense courage aux autres membres du secteur sportif burundais'', pic.twitter.com/QjlOYvmaop
— Indundi mag (@indundimag) July 23, 2018
#Burundi ,Les Champions de moins de 20ans en 2017 #Cipolopolo éliminés par les #Intamba du #Burundi par un score de 3-0.
Toutes nos félicitations à nos jeunes talents et à la #FFB pour cet exploit aprés 23 ans.
Honneur et bonheur pour tout un peuple @pnkurunziza— Nduwimana Edouard (@HonEdouard) July 22, 2018
Le drapeau du Burundi n'arrêtera pas de flotter,merci chers INTAMBA MU RUGAMBA.3-0 Burundi vs Zambie pic.twitter.com/vSMjOFmdC0
— Sabukwigura Jimmy Delphin (@jimmy_delphin) July 22, 2018
Peut-on de notre côté se permettre de qualifier les Zambiens de mauvais perdants ? Visiblement, ils ont du mal à se remettre de la défaite. Les propos les plus acerbes viennent d’eux.
U20 #Zambia coach Charles Bwale : “I am not disappointed, my boys played well. I am only disappointed with the #Burundi set up. The players are old, they are not under-20,” https://t.co/C1sDE8Nup2 pic.twitter.com/Ly6C9zTdr3
— akanyegeri (@akanyegeri) July 24, 2018
BREAKING:Burundi FA has clarified the age of their players whose images are circulating on social media
In a response to Zambia's protest to CAF, d Burundi FA insisted striker Shaka Bienvenue (below), who plays for Aigle Noir, is rather 18 years & not 19 as bin reported
*culled* pic.twitter.com/EwBRILPlfv— Victor Kwame Sampong (@ghanaman1987) July 25, 2018
That goalkeeper has at least 4 children and 2 wives.
— hasasimo (@hasasimo) July 23, 2018
@mekus102 that is why no African country can't win d world cup.. Nonsense
— Paul Barnabas (@Paul52449934) July 23, 2018
Cependant, j’avoue que moi-même j’ai goûté à ce plaisir de comparaison. J’ai toujours du mal à croire en l’âge de ces joueurs, mais comme je ne suis ni Dieu, ni leurs parents et moins encore l’officier de l’état-civil, je me tais. Et je laisse la place aux Abatwip d’autant plus que certains estiment que les Zambiens n’étaient pas non plus irréprochables au vu de leur physique.
What about #Zambia team???? again accept defeat and congrats #Burundi team pic.twitter.com/ZMjTEt3qyV
— Carl Bill Mugiraneza (@MugiranezaBill) July 24, 2018
J'ai vu la tête des joueurs #zambiens aussi, ils n'ont pas non plus moins de 20 ans. C'est des mauvais perdants. Baronderere ahandi. Le résultat est déjà validé…Félicitation encore aux #Intamba_MuRugamba.
— BAKARI Ubena (@BakariUbena) July 28, 2018
Le Rwanda et le Burundi, à couteaux tirés
Célèbre pour ses guerres qui n’en finissent jamais, la Région des Grands Lacs africain vit toujours au rythme des bottes. L’on peut aisément affirmer que la guerre fait partie intégrante de la vie. Un discours belliqueux par-là, une attaque d’un village ou d’une ville par ici,… ce genre d’actualité a toujours alimenté « les faits divers » de nos pays. Et à chacun sa justification, son communiqué.
#Burundi: Lots of speculation in this entire story. Tension may be high, yet premature conclusions are dangerous. #Rwanda #DRC https://t.co/bcm7EjBfNO
— christoph vogel (@ethuin) July 21, 2018
Depuis 2015,les outils de la presse occidentale y compris vous n'avez ménagé aucun effort pour aboutir à une révolution de couleur au #Burundi.Ainsi,le peuple à résisté car forgé par les affres de la guerre… Aujourd'hui,cette carte que vous jouez avec #Kagame est nihilo!
— Habona Mariya (@habona_mariya18) July 22, 2018
This is a gang that came from Burundi, which show either the statelessness in that country, or another provocation.
— Amb. Olivier Nduhungirehe (@onduhungirehe) July 14, 2018
Mais, que se passe-t-il finalement dans ces pays aux hommes minés par la famine mais qui veulent montrer leurs muscles rabougris par la malnutrition ? Faut-il leur ajouter d’autres maux en leur proposant de danser au rythme du kalash et des canons ? Et les Rwot, les Abatwip, qu’en pensent-ils ?
Tension entre le #Burundi et le #Rwanda; Nous ne voulons pas que la #RDC rajoute un autre problème dans la région! Les élections sont sans #Kabila et avec decrispation politique selon l'accord @CENCO__RDC https://t.co/RGLJAt1lkh
— Abel August Amundala (@abelamundala) July 22, 2018
Cette semaine les rwandais sont occupés par les visites des chefs d'Etat du Mozambique, Chine et l'Inde. Pas de temps à perdre sur les partisants d'un regime incapable d'organiser une petite réunion régionale.
— Mudenge Jean Paul (@Paul_Mudenge) July 20, 2018
Personnellement je veux que ce @PaulKagame puisse envisager une éventuelle suicide chez #Bwanyaburunga. On se connait suffisamment du fait qu'il ne peut en aucun cas oublier le passé.
— Billy (@bilbdi) July 22, 2018
Depuis le #Rwanda a provoqué le #Burundi sans succès. Maintenant son prétexte est la soi disante rébellion à Nyungwe! Qu’est ce que le Burundi vient de faire dans les problèmes #Rwando–#Rwandais? Que #Kagame déclare la guerre au Burundi clairement! Sont plan👇🏿n’a jamais changé! pic.twitter.com/UhXkQ3qaEN
— Renegade Giana (@GianaRenegade) July 20, 2018
Qui paie les pots cassés au Burundi ?
Qui casse paie ne s’applique pas et ne s’appliquera peut-être jamais si j’en m’en tiens à la théorie de l’impôt. Mais plus que l’impôt, ce sont des citoyens qui doivent désormais payer la voiture de fonction en panne d’un administrateur au Burundi selon SOS média. Une information qui a quelque peu mis en ébullition le réseau à l’oiseau bleu.
C’est ce qu’on appelle “indépendance réelle”. Pas de bailleurs. #Bururi est aussi la province de feu le Président #Bagaza. “Vyose bozova mu maboko yanyu(ou imifuko yanyu dans ce cas). Le fonctionnaire burundais cotisera jusqu’à ce que mort s’en suive! Dommage!!!@RFIAfrique
— TweetBurundi (@tweet_burundi) July 23, 2018
C'est sûr que tous les fonctionnaires(dont la pluspart n'ont pas d'auto)sont très contents de contribuer à la réparation de la voiture de l'illustre gouverneur, comme ils sont très content de contribuer au référendum, aux élections, à la construction des states #Sarcasm #Burundi
— Emery Ndabwunze (@takupapabiko) July 25, 2018
« Quel est votre problème ? Peut-être comme pour les élections, c’est le peuple qui a voulu financer les réparations du véhicule de son administrateur», n’hésiteront pas à répliquer certains. Allez fouiner ailleurs, entre les administrés et les administratifs, c’est toujours un bel amour. Oui chef !
Vous êtes journaliste. Vous avez trouvé une nouvelle. Très bien. Avez-vous VERIFIE cette nouvelle? Enfin : si le véhicule est de la Province et non (privé) du gouverneur, qui le répare? L'impôt provincial. L'ambulance, qui la répare? Les frais des malades.
— Niné (@bugarama124) July 24, 2018
La maison n'est belle que lorsque chacun y reconnait sa part de labeur. Pourquoi tant d'acharnement ? Les gouvernement du monde entier vivent directement ou indirectement par les cotisations des contribuables. Ne paies tu pas l'impôt ? Si non tu n'es pas citoyen.
— HATUNGIMANA Jonathan (@johadelb) July 24, 2018
Un français facile qui ne passe pas
Pourquoi cherchons-nous toujours à compliquer les choses ? Comment en arrivons-nous à ce point-là ? Incapables d’écrire un Français facile et compréhensible, certains Burundais ont tout simplement pris le plaisir de tordre la langue de Molière, en nous imposant un vocabulaire encore inaccessible à leurs contemporains et qui n’est pas encore illustré dans un dictionnaire.
Celui qui en a été victime cette semaine n’est autre que le journaliste Esdras Ndikumana et il n’est pas prêt de l’oublier. À vous de juger.
😥😥 Mbwira mu kirundi wa mugabo we ! https://t.co/7NPC7jVuOB
— esdras ndikumana (@rutwesdras) July 26, 2018
À la semaine prochaine
A relire : Twittoscopie : de Gitega à Bugendana, l’histoire se réécrit