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Twittoscopie : « Diaspora ni ma fanfar ». Vraiment ?

Si pendant longtemps, le Burundais vivant à l’étranger était vénéré à son retour dans la mère-patrie, ce n’est plus réellement le cas. Les locaux ne se sentent plus complexés. Ils n’hésitent pas à remettre en question le statut très convoité du « come from » et de ses initiatives. Un cas a particulièrement défrayé la chroniquesur Twitter. Revue.

 Elle est loin l’époque où les parents, des ami.e.s, issus de la diaspora rentraient simplement pour les joies de se retrouver chez soi et vivre  à la burundaise. La donne est en train de changer. Une partie de la diaspora, de plus en plus, veut participer au développement du pays.

 Et le régime de Gitega ne lésine pas sur les moyens pour encourager les Burundais vivant à l’étranger à contribuer massivement au développement de leur pays. En témoigne la création de la semaine dédiée à la diaspora et autres initiatives.

 Cependant, certains Burundais  n’hésitent plus à remettre en question les initiatives de certains membres de la diaspora burundaise…

« Help me to help you », la goutte qui a fait déborder le vase

 Un membre d’un groupe de jeunes burundais issus de la diaspora mène depuis le début de l’été des initiatives pour impliquer se semblables au développement économique du Burundi. Plusieurs événements et initiatives ont été organisés dans ce sens.

Si les initiatives de la jeune femme sont à saluer, un commentaire en particulier a déplus à une catégorie d’#Abatwip.

Mais Annie Irankunda n’a pas que des détracteurs.

Pro-Annie vs Anti-Annie

En effet, les initiatives de Mme Annie Irankunda ont également leurs défenseurs. Et pour preuve…

 Les soutiens pour la jeune femme fusent de partout sur le time line. Ici, un ancien cadre de l’Agence burundaise de développement (ADB) n’hésite pas afficher son soutien.

 Mais les détracteursont aussi leurs arguments. Cette #Umutwip a pris le temps de justifier ses arguments.

 Et de se voir rétorqué du tac au tac…

 Si les #Abatwip se lancent (encore) les pierres à 200 caractères, une autre initiative va être suivie à la loupe et d’autres membres de la diaspora.

Un intérêt de 12% ?

 Une banque régionale qui a sa branche au Burundi, la CRDB Bank, a décidé d’ouvrir un compte épargne pour la diaspora burundaise. Jusque-là, rien d’alarmant.

Mais, à l’annonce de la création d’un crédit immobilier au taux d’intérêt de 12%, les #Abatwip fustigent.

 Les #Abatwip sont ébahis.

 Pour ceux qui n’arrivent pas à suivre, quelques tweeps ont tenté l’explication !

 Une affaire à suivre…

L’imbroglio

 D’un côté, nous avons des Burundais restés au pays qui n’approuvent pas le ton de certains membres de la diaspora.

D’un autre côté, certains Burundais vivant à l’étranger se sentent parfois perdus face aux arguments de ceux qui ont « la critique facile ».

Oui oui, on s’y perd parfois.

Les services de l’aéroport Melchior Ndadaye dans l’embarras

 Déposer ses valises à Bujumbura est un soulagement pour tout ‘’diaspora’’. Mais à quel prix ?

 Combien de fois l’ont-ils dénoncée  faudra-t-il dénoncer la lenteur des services publics pour espérer un changement ?

A la prochaine !

 

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