Le 18 février 2023, en commune Matongo de la province Kayanza, lors des travaux communautaires, le président de l’Assemblée nationale, Gélase Ndabirabe, a prononcé un discours qui n’est pas passé inaperçu. Le moins que l’on puisse dire est que ses propos ont fait réagir les Burundais, plus particulièrement les #Abatwip. Retrouvez certaines de leurs réactions compilées dans cette revue.
Dans un verbatim publié par un médium local, on peut y trouver une partie du discours de cet officiel qui est traduit ainsi : « Les gens viennent ici faire des affaires. Ils exportent du carburant, même d’autres produits. Ils les achètent et les emportent. Tout cela montre que la valeur de la monnaie burundaise est élevée ».
Dans un discours public à #Matongo (@KayanzaProvince) le 18 février dernier, le Président de l’Assemblée nationale du Burundi a expliqué à la population sa vision du système monétaire. #Traduction.https://t.co/7lMMWQ7jl0
— IWACU Burundi (@iwacuinfo) February 21, 2023
« Un discours politique ayant pour but spécifique de calmer (momentanément) les esprits » ?
Pour cet #Umutwip, le discours du président de l’Assemblée nationale est d’abord un « discours politique ».
Un discours politique ayant pour but spécifique de calmer (momentanément) les esprits. https://t.co/4KQ09uCe9K
— Star Rugori (@rugori_s) February 21, 2023
Mais pour cet autre Umutwip, le discours est censé : « Calmer momentanément ceux qui sont « calmables » et non ceux qui peuvent analyser autrement les choses. ».
Calmer momentanément ceux qui sont "calmables" et non ceux peuvent analyser autrement les choses.☹️
— Umurundi Asanzwe (@asanzwe) February 21, 2023
Ou cet autre qui revient sur la précarité de la foule qui écoutait le discours.
Calmer les esperits gute uriko ukindaga abanyagihugu baronka ibiharage difficilement ngo barya akanyama. Et pas the simple nyama: inkwavu.
— Stève Ndikumwenayo (@ndikumwenayo) February 21, 2023
Si certains tweeps ont été « choqués » par le discours du président de l’Assemblée nationale, d’autres ont critiqué la communication institutionnelle en général.
La communication institutionnelle, inefficace ?
La cellule de communication du président de l’Assemblée nationale est pointée du doigt par cet #Umutwip.
Kandi services ziwe zirashira kumbuga ga! None iyo basohoye ibintu nk'ibi barasubira kuja kuraba commentaires z'Abarundi BOSE bakabona iryo bagone. @iwacuinfo murashirira mukinofunofu n'abatumva ikirundi basororere ugutwi.
Commentaires ngaha ni chauds : https://t.co/19PPnAc9p6 pic.twitter.com/kj3VOtN9Dm
— Appolinaire Nishirimbere (@ApolloSmile) February 21, 2023
Un autre est convaincu que ce discours qui fait parler en ce moment sur la twittosphère (et pas que.) n’est pas de la « démagogie ».
Je suis convaincu qu'il est certain de ce qu'il dit. Pas de la démagogie. https://t.co/mggzKXhVD4
— KOKORIKO (@rugayibaba) February 21, 2023
Y a-t-il un manque d’efficacité dans la communication des institutions ? C’est ce que cet Umutwip, en tout cas, avance. Selon lui « il faudrait que les cellules « communication » de nos institutions travaillent toujours sur les éléments de langage avant toute prise de parole ».
Pour un peu plus de cohérence,un peu plus de rationalité dans le discours,il faudrait que les cellules "communication"de nos institutions travaillent toujours sur les éléments de langage avant toute prise de parole de nos très honorables.C'est fondamental.M'enfin,je pense https://t.co/XuA2kr8MwD
— Jean-Claude Gatete (@jcgatete) February 21, 2023
En attendant que les communicateurs de nos chères institutions exécutent « efficacement » leurs prérogatives, la twittoscopie va prendre congé. À la prochaine pour d’autres aventures twitteriènnes.
C’est sa pensée