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Twittoscopie : au royaume des crises, le rebelle est roi !

La semaine du 15 au 21 août aura été marquée par l’élection du nouveau secrétaire du CNDD-FDD et de la naissance d’une nouvelle plate-forme « Les officiers libres du Burundi ». Au pays qui a vu une succession de rébellions, que vaut un caractère rebelle ? Les Abatwip ont aussi largement commenté le projet de loi polémique sur la protection de la femme : « plus de bois jaune à voir dans les rues de Bujumbura !» Ensuite, le sage a encore fait exploser sa côte. Enfin, le deuxième vice-président de l’Assemblée nationale nous a gratifiés du tweet de la semaine.

Le CNDD-FDD a tenu son congrès extraordinaire qui a placé à sa tête un ancien rebelle et militaire de l’armée, un mois après sa démission. Certains #Abatwip ont été pris de court. Eh bien, figurez-vous moi également. La question était comment un membre de l’armée a-t-il été élu à la tête d’un parti politique ? La réponse n’a pas tardé à faire polémique.

Quel message le parti au pouvoir lance-t-il ? Des #Abatwip, fins connaisseurs de la tactique politique à la burundaise n’ont pas tardé à faire tourner les méninges. Et ils ont sérieusement bien tourné. Qu’ont-ils apporté comme éclairage ? Ces quelques tweets suffisent.

Pour en avoir le cœur net, voici également quelques titres des médias que nous suivons tous.

Une nouvelle rébellion sur twitter ?

Comme l’ère démocratique burundaise est sur son déclin, il faut continuer à l’enfoncer davantage. Pour ajouter un mal à un autre, le nombre de rébellions s’accroit à une vitesse vertigineuse. Non, j’exagère ! Du moins, elles peuvent concurrencer, en nombre, les partis politiques agréés au Burundi.

Même si le monde chante que la seule issue à la crise burundaise est le dialogue, il y a qui pensent encore à la rébellion. Du moins, dans sa forme virtuelle par des menaces sur Twitter.

Papa ne veut pas de mini-jupes !

« Le mandat on l’a accepté mais là… », « Nous nous sommes soumis mais… » … ça vous dit quelque chose ? Pas encore. Les mini-jupes, les collants. Cette semaine, la question du mandat est encore revenue dans les groupes de discussion. Non pas dans sa forme contestataire mais parce qu’il y a eu une intrusion dans la vie de nos filles. C’est une affaire de « petite culotte ». L’habillement de nos jeunes femmes agace ou plutôt incite au viol.

Les Abatwip n’ont pas fini d’étonner. Ils ont commenté et tourné en dérision ce nouveau projet de loi. Porter une courte peut faire des dégâts inestimables au point que la Brigade Anti-Emeute se charge de faire respecter un projet de loi qui n’est pas encore en vigueur.

A quel jeu joue le sage ?

Humblement, je pense que notre sage s’est réveillé du mauvais côté du son lit. Si je me trompe, je peux me rattraper. C’est peut-être la nième révélation d’un diplomate qui lui a fendu le cœur. Ou encore il a peut-être voulu dire qu’il fallait protéger les vivants afin qu’ils ne finissent pas dans un cimetière. Mais les Abatwip ne badinent pas avec la mort !

Le tweet de la semaine 

Grace à un tweet du deuxième vice-président, un nouveau langage est né. Je ne suis pas sûr que vous y arriviez facilement. Il vous faut beaucoup de temps d’apprentissage.

Peut-on tenter une traduction ? Cette phrase en français est « j’aime tripoter le téléphone de mon père » !

https://twitter.com/jabaga70/status/766381648065785856

« grgrgrgrggr brbrbrbdrudrdr! » Vous n’avez rien compris, certainement. Ça veut dire « à la semaine prochaine ! »

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