Au Burundi, avec un taux de chômage qui va crescendo, nombre de jeunes burundais se lancent dans l’entrepreneuriat pour s’en sortir. Malheureusement, les entreprises qu’ils créent tombent en faillite de manière précoce. Très peu parviennent à la maturité après la création. Pourquoi ?
Quand une entreprise est nouvelle, elle a besoin d’être soutenue pour gagner en expérience. Sans cela, c’est la mort assurée. Selon les chiffres (et c’est à titre d’exemple), depuis 2013, plus de 13 635 entreprises ont été créée. Mais, l’Agence de Promotion des investissements (API) a évalué 375 entreprises seulement en 2019, soit 2.7% dont la plupart sont gérées par les jeunes. Même si les chiffres n’indiquent pas celles qui fonctionnent encore, la faillite est évidente. Et les exemples sont là pour nous le rappeler.
Les jeunes investissent souvent dans les petites et moyennes entreprises qui constituent d’ailleurs la majorité du tissu entrepreneurial burundais. Cependant, la plupart de ces entreprises ne durent que le temps de la rosée.
Manque de passion
L’éducation et la culture burundaises n’incitent pas les jeunes à entreprendre. La majorité d’entre eux étudie dans l’espoir de décrocher un emploi auprès des institutions publiques ou privées. Quand le chômage perdure, l’entrepreneuriat devient une roue de secours. Mais comme ils n’ont pas la passion pour les affaires, la réussite devient très hypothétique.
Le court-terme
En outre, les jeunes considèrent l’entrepreneuriat comme précaire et temporaire. Ainsi, dès qu’une opportunité d’embauche se présente dans une ONG ou une institution publique, ils quittent immédiatement les affaires.
Le financement, un casse-tête
C’est un caillou dans la chaussure des jeunes entrepreneurs. Ils peinent toujours à trouver des financements. Par conséquent, plusieurs entreprises des jeunes tombent en faillite parce que leur production est faible et que les investissements ne viennent pas.
Un faible accès au crédit
Certains jeunes ne maitrisent pas les démarches de la formalisation d’une entreprise. Or, quand ils restent dans l’informel, ils n’ont pas facilement accès aux crédits. Selon une étude, seules moins de 13% de petites entreprises ont accès au crédit bancaire. Par conséquent, avec des moyens limités dont disposent ces jeunes entrepreneurs, ils ne parviennent pas à s’imposer sur le marché.Quant à la Banque d’Investissement des Jeunes (BIJE), étant encore jeune, celle-ci n’a pas encore changé la donne.
Trop d’impôt
Et pour couronner le tout, l’imposition est trop forte, ce qui les enfonce encore plus. Selon Jean Marie, promoteur d’une entreprise de fabrication du pain, les taxes élevées ponctionnent fortement sa marge bénéficiaire : « Je transporte mes pains sur mon vélo vers la ville de Muyinga, avant et après l’entrée en ville, je dois payer une taxe communale. C’est en partie à cause de ça que mon business ne marche pas bien. », se lamente-t-il.
Très bonne article
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Un petit ajout : l’environnement influe aussi sur l’évolution d’une entreprise.Exemple Investissement dans un pays développé, de loi, de paix, d’harmonie et de concorde social, donne beaucoup de chance pour réussir que dans un pays corrompu, de mœurs dégradées, etc. La réussite dans l’entrepreneuriat dépend de facteurs psychologiques peu connus dans le monde économique matériel : le tempérament de l’entrepreneur et les cycles de la vie des individus, de l’humanité et de l’entreprise elle-même. Pour réussir une entreprise quelconque, il est bien de l’étudier par rapport à ce que vous êtes. Le principe des philosophes et mystiques qui dit: « connais-toi, toi-même et tu connaîtras l’univers et les dieux » et aussi valable dans les affaires matérielles, sentimentales, intellectuelles, sociales que spirituelles. Tracer le cycle de l’affaire, tenir compte des tendances, des influences, les possibilités periodiques qui peuvent surgir, en profiter si elles s’avèrent favorables et les éviter si elles se montrent défavorables, etc. Cela peut contribuer à réussir dans son ou ses entreprises. Il y a beaucoup d’autres facteurs qui favorisent les investissements en complément avec ceux-là qu’on apprend dans les cours d’entrepreneuriat. Il y’a en femme et en homme, en plus de la faculté de l’intellect, des facultés qui, si elles sont éveillées en l’homme favorisent la réussite dans presques toutes ses entreprises : les facultés telles la concentration, la visualisation,la création mentale l’harmosation, la prière silencieuse. Francis Bacon, homme d’Etat britannique, mystique et philosophe, écrivit : » Il y a dans les affaires des hommes une marée qui, prise avec le flux, mène à la fortune ». Et le Roi Salomon dit: « Il y a un temps pour tout; il a sous le soleil un moment pour chaque chose. Il y a un temps (…) pour récolter ce qui a été semé ». Si vous trouvez cela utile, vous pouvez lire le livre « La maîtrise de soi et le destin avec les cycles de la vie du Dr. Harvey, Spencer Lewis.
Bien dit
Bien dit Monsieur