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Twittoscopie : le retour de Mamadou

Entre les plastiques interdits de territoire au Burundi et la montagne d’or vendue au nez et la barbe de l’administration, la twittosphère a scruté cette semaine les actions du gouvernement. Mais le grand évènement qui nous aura marqués est le retour en force du personnage qu’on adore détester, « L’œil de Mamadou ».

Une règlementation mettant fin à la fabrication, usage et commercialisation des sacs plastiques au Burundi a vu le jour. Une bonne nouvelle dans un monde qui prend de plus en plus conscience de la protection de l’environnement. C’est un décret présidentiel qui a vu une large partie des abatwip saluer la décision avec enthousiasme. « Il était temps », s’exclamaient certains sur les réseaux sociaux notamment celui de l’oiseau bleu. Si on pouvait sentir plusieurs d’entre eux pousser un ouf de soulagement, la décision a cependant souffert de la comparaison, une fois de plus, avec le voisin du nord. Une maladie dont il faut certainement guérir chez nous.

Mais comme l’homme est à l’image de l’harmonieuse musique qui est en soi une diversité de notes, il y a toujours un qui se passera des efforts des autres pour se trouver une faille, un espace d’expression.

Heureusement qu’il comprend qu’il faut partir de quelque chose. Il peut s’en contenter. En attendant savourons une victoire importante pour les futures générations.

L’erreur qui dévoile l’ampleur du phénomène ?

Erreur impardonnable ? À l’heure où le gouvernement décide de réaménager le secteur minier, le compte twitter d’Ikiriho, citant l’ABP (dans un tweet aussitôt) retiré, nous dévoilait la grosse affaire à Bujumbura : la quantité annuelle de l’or en provenance du Burundi et vendu à Dubaï s’élèverait à 7000 tonnes mais qui ne profiteraient pas à l’Etat. Des explications ? Les abatwip nous en livrent à leur sauce.

Sachant que la production mondiale ne frôle pas les 4000 tonnes, certains d’entre nous en avaient eu sur le coup le souffle coupé. Disons 7000 kg ou 700 kg… c’est encore tolérable. Le tweet a été très rapidement retiré. Certainement une erreur mais les abatwip, connaissant le jeu, avaient déjà fait des captures.

Le retour du « vrai Mamadou ».

Depuis un certain temps, il n’était plus le même. Le compte ne se limitait plus qu’aux retweets. Et ceux qui n’hésitent pas à l’associer à une personnalité connue dans les milieux des affaires ont eu à dire. À tort ou raison ? Visiblement son tweet en rapport avec les points de vente des crédits de l’électricité au Burundi n’a fait qu’alimenter la suspicion comme le souligne un umutwip : « il lui faut une mise à jour ». Oui, Mamadou, on peut acheter l’électricité à n’importe quel moment au Burundi. Où étiez-vous passé ?

L’amour est dans l’ « Imbonerakureday »

Ceux qui s’assemblent se ressemblent, dirai-je. Des jeunes des partis politiques de certains pays s’étaient donné rendez-vous à Kiremba, à Ngozi dans l’imbonerakureday. Galvanisés par différents éloges et discours, ces « artisans et gardiens » de la paix et de la souveraineté, affichaient la confiance. Dans cette grand-messe des imbonerakure, un homme s’est illustré. Il ne pouvait pas repartir du Burundi sans rencontrer le maitre Willy, digne fils de « l’aigle qui ne se fatigue pas ». Une vraie déclaration d’amour.

Visiblement certains ont du mal à faire la part des choses. À quoi servent les insultes ?

À la semaine prochaine !

 


A relire : Twittoscopie : pour une histoire de maillots

 

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