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Twittoscopie : le palais de tous les mots

En plus de l’ouverture du palais tant attendu, la twittosphère a été marquée cette semaine par deux événements majeurs : la présentation des prix de la première dame au président de la République et la police burundaise qui s’illustre encore une fois dans des actions peu glorieuses.

Fallait-il faire visiter à « maman nationale » les nouveaux bureaux du chef ? Et de quelle manière ! Fallait-il présenter les prix de maman nationale au papa national, chez eux n’était-ce pas amplement suffisant ? Et bien, nous aurons appris, preuve à l’appui, que le rôle de président de la République et celui de première dame sont indépendants des individus. En tous cas, moi, c’est tout ce que j’ai compris 😁. Aux autres d’en faire leur interprétation. 

Peignons ce tableau, en chemise, relax et visiblement à la résidence, le citoyen numéro un avait accueilli sa femme, mais le président ne l’avait pas encore fait. Chose faite une fois à Bujumbura un jour ouvrable. Ce qui a, bien sûr, fait le bonheur des abatwip. Vous ne l’avez pas vu venir celle-là hein.

En attendant, la première dame, en tant qu’épouse peut toujours aller visiter le bureau de son mari. Quoi de plus anormal ?  

Il y a aussi ceux à qui l’accoutrement n’a pas échappé. Il y a vraiment de ces twittos qui ont une perçante vue d’un aigle. L’avez-vous vu, vous ?

Le lion affamé 

Toujours au palais, et il fallait bien s’y attendre, les fouineurs ont encore fouiné. À la recherche de la moindre imperfection du nouveau palais, un umutwip a vu loin. Un « imbonerakure » de premier ordre, diront certains. Si nous sommes souvent habitués aux comparaisons avec le voisin du nord, cette fois Bujumbura a cloué le bec à… ou plutôt glacé, certains claviers. « Mais non, c’était toujours très très parfait pour être vrai », s’est visiblement rendu compte un umutwip qui a constaté que les sculptures des lions n’étaient pas convenables. Un lion semblait être « *sigh* mxm », selon lui.

Et c’était parti pour reparler du palais. De la famine, du savoir-faire des uns et des autres ou encore de nos amis chinois. 

La police nationale, la star du web

Deux histoires fortement déplorables. On aura censuré et écrit « interdit aux moins de 12 ans » et si vous cherchez à faire carrière au sein de la police burundaise, ces images ne vous sont pas destinées. La police burundaise s’est une nouvelle fois illustrée à travers des vidéos qui ne l’anoblissent pas. Le cas le plus frappant nous vient de Ngozi, la toile burundaise s’est très bien accaparée du sujet. Voyons ce qu’il en était.

Et parfois, ça allait dans tous les sens. Voulez-vous toujours savoir qui de celui qui tient la Bible et celui qui tient une kalash est le plus fort ?

L’église adventiste du 7e jour du Burundi dont le compte Twitter est nouveau (ouvert en juillet 2019), semble cautionner l’acte de la police pourtant, dans une série des tweets.

Disons que la justice s’est saisie de l’affaire. À saluer et que cela continue ainsi pour tous les autres abus. Que demande le peuple ? Justice.

Nous n’en sommes pas restés là. Une autre vidéo a cette fois égayé la toile. Des moments de fêtes, nous en avons tous, des parties qui n’en finissent pas où l’on rajoute un verre de plus sur chaque dernier verre. Cela arrive. Bon, disons après tout, ça reste des humains ? Ce n’est pas parce que c’est un policier. Il a juste oublié qu’il portait un uniforme. Je vous vois venir, cela vous est aussi arrivé, un vendredi soir : ça s’appelle la flemme. Mais ce n’était pas de l’avis des abatwip qui en ont fait aussi malgré tout un usage personnel. La dérision ? Y en a eu.

À la semaine prochaine

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