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Twittoscopie : l’heure est encore aux antagonismes

Sur le réseau de l’oiseau bleu, deux évènements ont fait réagir les abatwip. Le premier voyage du président Ndayishimiye en Tanzanie et la nomination de l’activiste burundaise, Ketty Nivyabandi, à la tête d’Amnesty Canada. Deux évènements qui ont mis en lumière une fois de plus l’antagonisme des abatwip.

Le premier est celui à qui plusieurs vouent pratiquement un culte sans pareil. Comme le pape, sa parole vaut l’évangile. Étant le premier disciple de Dieu selon certaines sciences infuses du réseau de l’oiseau bleu, nous nous sommes posé la question de savoir si le président Ndayishimiye se fatigue réellement. Comment fait-il pour se retrouver dans deux églises le même dimanche après un long voyage par route depuis la Tanzanie ? Mystère.

Déjà que pour retracer ses itinéraires, ça fatigue la tête et les doigts. La performance en cette semaine marathon de notre cher bien aimé citoyen number one est à saluer. Ce n’est donc pas pour rien qu’il a été président du comité national olympique.

De Bujumbura le samedi vers Kigoma et le lendemain dans deux cérémonies religieuses, cela a fait jaser certains. Mais le général a un pouvoir inoxydable de se retrouver sous tous les cieux. Une prière avait été adressée dans ce sens-là par l’ancien vice-président, qui l’est toujours sur Twitter par ailleurs. 

Ce pouvoir dont certains complotistes attribuent ni plus ni moins à des sosies nous a tous laissé perplexe. 

Le « papa » Magufuli et les Abatwip

La polémique a été largement nourrie par l’éloge ô combien historique dans l’histoire du Burundi et de la Tanzanie. Vous me demanderez pourquoi historique ? Il n’est certainement pas dû à la polémique. Mais le fait qu’un président étranger s’immisce dans les affaires internes d’un d’Etat souverain comme la Tanzanie, ça ne vous pose aucun problème ? Personne ne l’a vu venir hein. Pour certains, le président burundais est juste Tanzanien.

Allez battre campagne pour un candidat, parce qu’ami ou père, c’est selon le ressenti de chaque umutwip, c’est bien un acte d’ingérence. Mais la sagesse nous apprend de ne pas faire à l’autre ce qu’on ne voudrait pas que l’on nous fasse. 

Historique aussi parce que tout le monde a fait fi des discours constructifs, de la forte délégation d’hommes d’affaires burundais à Kigoma qui connaissent beaucoup de produits en provenance du Burundi.

La toile burundaise ne se serait indignée que pour des mots de gratitude prononcés par le président ? Chacun soutenant sa position et chacun offrant ses connaissances et ses anecdotes vérifiables ou pas pour blinder ses arguments. Un tour chez nos abatwip.

Nous savons tous que traduire c’est trahir. Que dire de plus ? 

Ketty et le mal burundais

Après avoir affronté les canaux à eaux de la police burundaise en 2015, elle va cette fois affronter des défis en droits de l’Homme du très enviable Amnesty Canada. Cette figure de la culture burundaise a été et est encore la cible de certains abatwip. Et très souvent à tort. C’est certainement la personnalité la plus en vue sur le réseau de l’oiseau bleu au Burundi.

Un acte de fierté pour les uns, un acte de honte et de tristesse pour les autres. Mais ne serait-il pas plutôt l’occasion de se réjouir qu’une fille du pays se hisse à ce niveau-là dans l’une des plus prestigieuses organisations internationales ?

Cette nomination a été très mal vécue par certains. Des personnalités ont même oublié leur casquette, ce qui est devenu une normalité au Burundi, pour se confondre avec des anonymes. Comme une prémonition, avait-elle déjà anticipé pour répondre à  ces « petits hommes » ?

Bonjour,
Avez-vous deux minutes ?
Yaga voudrait vous solliciter pour remplir ce questionnaire en rapport avec l’aide au développement au Burundi. Nous garantissons votre anonymat et les données recueillies seront ensuite détruites.

 

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