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#ThePoliticianWeWant : et si nous donnions notre avis ?

Nous voici en 2020, une autre année électorale. Une nouvelle page à remplir de notre histoire s’offre à nous. Cette année peut aussi s’avérer être une année de basculement. Celle qui nous fera entrer dans une nouvelle ère. Celle qui pourrait changer le cours de notre existence en tant que nation. Déciderons-nous d’écrire cette histoire encore à l’encre rouge ou à l’encre verte de l’espoir ?

Ce cours que nous souhaitons traverser sans encombre a besoin de bons capitaines. Et ce développement que nous souhaitons ne peut être possible que si la voix de chacun de nous est prise en compte et entendue. Le grand souhait est que ce chef soit à l’écoute de tous et aie de l’empathie.

Cette année électorale coïncide avec les cinq années d’existence de Yaga. De nombreux amis, sympathisants, lecteurs occasionnels comme réguliers n’ont pas cessé de nous demander ce qui est prévu au menu de ces élections dans notre petite communauté. « Que prévoyez-vous pour ces élections ? »

Yaga comme communauté, promouvant l’expression plurielle des Burundais où toutes les opinions sont représentées, ne peut se positionner. Mais nous avons tous un seul grand souhait : c’est celui de trouver en chacun de nos prétendants au pouvoir « suprême » l’incarnation des valeurs que notre société a toujours prônée et qui se résume dans l’Ubuntu. Cette graine de l’Ubuntu ne peut être semée que par des leaders éclairés et empathiques. 

Principes démocratiques

Une élection ne devrait être considérée que comme la voie donnant accès à la réalisation des souhaits, des vœux, des volontés de tout un peuple et non d’une partie. Elle ne peut pas se ressentir comme la seule voie de bonification, de sanction ou encore de l’expression démocratique. Il existe aussi d’autres paramètres, comme la liberté d’expression. Celle-ci doit être alors présente tout le temps et en tout lieu. Au sein du parlement, dans la justice, au sein de la société civile et les médias.

Dans ce processus qui se veut démocratique, un jeune intègre va se poser la question de savoir quel est réellement son rôle dans un parti politique s’il ne peut faire entendre sa voix. Certains parmi ces jeunes que l’on voit remplir les meetings politiques n’ont pas eu à s’exprimer. Relégués au rôle de ceux qui acclament, accepteront-ils demain qu’on leur dise qu’ils méritent les leaders qu’ils ont ? 

Se faire entendre

Vous rappelez-vous de ce texte : Le peuple, les élections… quel président nous faut-il en 2020 ?  Ce billet a eu son écho dans une série de tweets. Et voici celui qui a retenu notre attention qui nous a aiguillés dans notre réflexion.

Par rapport à ces élections, nous nous sommes posé une question : « Quel genre de dirigeant aimeriez-vous avoir en 2020 ? » Cette question a alors résonné dans les 119 communes que compte le Burundi. Plus de 30 blogueurs ont été mobilisés et sont allés à la rencontre de leurs congénères dans tout l’ensemble du Burundi, bravant la peur et les intimidations afin de recueillir leurs réponses. Des incidents, il y en a eu. Mais rien ne peut empêcher des jeunes qui veulent imposer une autre manière de diriger. Nous sommes tous conscients que l’avenir de demain dépend du présent.

Au cours de ces deux prochains mois, venez avec nous, voyageons ensemble et découvrons-nous autrement. Allons voir ces jeunes du pays qui ne voient ni radio, ni télévision ni internet à leur porte. Ils ont un avis à partager, ils ont une voix à faire entendre et cela se passe dans ce que nous avons appelé #ThePoliticianWeWant, le politicien que nous voulons. 

Je vous invite tous à travers cette campagne à nous rejoindre afin de pousser notre classe politique à plus de redevabilité à notre égard, à plus de considération.

 

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Les commentaires récents (4)

  1. Un president qui pense a l’avenir des bdais et non au passe afin d’eviter ces cycles de violence, de tuerie et de malversation ecque, celui qui considere les interet de nombreux au lieu d’un pti groupe

  2. Il faudrait d’abord que nous électeurs hiérarchisions ce que nous désirons : un exercice très difficile. Je me hasarde ! Nous voulons la paix, la justice couronnée par le développement socio-économique.