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Twittoscopie : quand #VisitBurundi visite les #Abatwip, les opinions divergent

C’est l’histoire d’un hashtag qui rend visite à un autre hashtag. Sauf que dans cette histoire, l’un est un nouveau venu qui s’introduit sur le terrain de l’autre: Twitter. #VisitBurundi a soulevé le tollé chez les #Abatwip. Du copier-coller ? Comme on en a l’habitude sur ce réseau social, les opinions étaient divergentes. Le mois de juillet c’est aussi les « #Abatwipeuses » qui ont questionné le comportement des hommes burundais dans le mariage. L’ultime #AbatwipIsango est aussi sur le menu.

Tout commence le 08 juillet 2021. Un tweet s’est sinueusement glissé dans la twittosphère burundaise ce jour-là. Pas un de ces tweets que les #Abatwip ignorent aisément ! Celui-là a piqué leur attention. Un simple hashtag : « #VisitBurundi ».

Et ils n’ont pas pu s’empêcher de lâcher leurs quatre vérités.

Du copier-coller ?

L’initiative est d’abord rejetée. On accuse les initiateurs de copier-coller. 

Ces deux #Abatwip chevronnés sont allés loin en accusant les Burundais d’être les champions du « copier-coller ».

Pour d’autres #Abatwip, c’est plutôt le gâteau qui a accompagné les cérémonies qui a interpellé. 

Mais si un groupe des #Abatwip a critiqué négativement le hashtag, un autre groupe a nettement défendu l’initiative.

Les défenseurs…

Le gotha de l’intelligentsia du pays ne boude pas non plus le réseau social à l’oiseau bleu. Mais il arrive que, malgré leur sens d’analyse pointu, les éminences grises se trompent aussi. Si certains pensaient à du plagiat, il n’en est rien du tout. D’autres #Visit… existe et ces  #Abatwip « woke » ont tenu à le leur rappeler.

« D’ailleurs, depuis quand copier c’est devenu une mauvaise chose ? Si ça marche ailleurs, pourquoi ne pas s’en inspirer… », s’interroge cet #Umutwip

#VisitBurundi a soulevé un autre débat. Un débat concernant la première des institutions d’un pays: l’État.

Les infrastructures, l’organisation, se sont invités au débat

Un autre groupe des #Abatwip s’est focalisé sur un aspect plus important : comment pourrait-on booster le tourisme dans un pays qui n’a ni les routes pour permettre aux touristes de se déplacer, ni les infrastructures pour les accueillir, ni même les sites touristiques aménagés censés les attirer ?

Vous les excuserez, si vous ne comprenez pas, les #Abatwip sont polyglottes. La saga #VisitBurundi n’est pas prêt de s’arrêter, cet Umutwip suggère de leur donner du temps, car selon lui un tel projet demande beaucoup de patience.

Quittons alors le chapitre des hashtags. Parlons maintenant des Abatwipeuses et le mariage avec les hommes burundais. Les « Abatwipeuses » ne cessent de crier qu’être en foyer avec un Burundais est un calvaire (sans tomber dans la généralisation). 

Cet Umutwip a rappelé que commenter sur le mariage, le foyer, etc., exige au moins d’avoir embrassé cette vie.

Ce sujet aurait mérité une Twittoscopie à lui seul, mais que faire ? Le mois de juillet a été très animé. D’ailleurs parlons d’…

#AbatwipIsango

Ils s’aiment, ils se chamaillent, ils s’insultent copieusement mais ils viennent de se retrouver. Les #Abatwip en 2021, c’est une histoire d’amour. #AbatwipIsango est un rendez-vous initié par @TeamOrosha en vue de réunir les utilisateurs de Twitter résidants au Burundi (actifs et non-actifs). 

Et le rendez-vous n’a pas failli à son objectif. Les #Abatwip ont fait « la fuete » comme ils aiment dire.

Un hôtel à 500 dollars la nuit à Bujumbura ?

« Un hôtel ? Trivago ! », la célèbre pub de Trivago si elle fait mouche ailleurs, au Burundi, on aime juger avec les yeux et on prend du recul.

Cet Umutwip s’offusque : un hôtel à 500$ la nuitée ? À Bujumbura ?

Le tweet qui a intéressé la twittoscopie

Ne pas tweeter sur le Burundi pour ne pas être cité dans la Twittoscopie. Quel coup de génie !

Malheureusement l’astuce de cet Umutwip n’a pas échappé à l’œil vigilant des opiniâtres du réseau social.

Sur ce, à la prochaine.

 

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