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Quatre astuces pour surmonter une rupture amoureuse

Ooh l’amour ! « Asali ya nyuki » (miel d’abeille, ndlr), quand il nous tient. On se sent vivre sur une autre planète, certains parlent du septième ciel. Mais quand ces deux êtres qui se chérissaient se séparent, le cœur brisé, les anciens amoureux éprouvent une douleur indescriptible. Voici quelques pistes pour s’en remettre. 

Quand on vient de se séparer, rares sont celles et ceux qui ne sont pas passés par cet état où l’angoisse, la tristesse, la mauvaise humeur priment sur l’être. Une dépendance affective où l’on ne fait que penser à son ex à longueur de journée, à tous ces bons moments passés ensemble. Parfois certains objets, certaines chansons, certains lieux font ressurgir des souvenirs qui affectent encore plus le moral.

« Je pleurais presque toutes les nuits, je ne mangeais plus très bien», témoigne Meddy *, la vingtaine, qui a rompu au bout d’une relation de sept ans avec son ex-amoureux. « Suite à cet état, je commençais à avoir des maux d’estomac, ma tension baissait. J’ai dû chercher une personne à qui parler avant que ça n’empire », ajoute-t-elle.

Cependant, selon Dr Rénovâte Irambona, professeur en psychologie et doyenne de la faculté de psychologie à l’Université du Burundi, quelques astuces peuvent aider pour surmonter une rupture amoureuse. 

Savoir que c’est normal de souffrir

La déception amoureuse est comme un deuil. Et comme toute séparation définitive avec un être ou objet cher est douloureuse, la victime doit savoir que c’est normal d’être triste, de souffrir de ça. Pleurez même s’il le faut, car ça soulage.

Donner du temps au temps

Comme lorsqu’on perd une personne chère, c’est toujours douloureux au début. Mais la douleur diminue au fur du temps. Il faut donc donner du temps au temps, le chagrin ressenti ne peut se terminer du jour au lendemain.

En parler à une personne de confiance

Partager ses souffrances, ses difficultés avec une personne de confiance est un véritable soulagement. Car le fait d’être écouté et consolé décharge d’un lourd fardeau. En plus des quelques conseils reçus, cela peut être bénéfique pour mieux traverser cette dure période.

Passer à autre chose

Pour ne pas se retrouver dominé par des pensées intrusives, ce qui affecte le plus, il faut passer à autre chose. Sortir avec des amis, s’amuser, faire du sport, écouter de la musique, manger son menu préféré, etc. C’est le moment de faire tout ce que l’on aime, tout ce qui rend heureux. En tout cas ce n’est pas le moment de faire un régime. 

Et une chose à ne pas faire…

Néanmoins, face à une déception, l’attitude diffère d’un individu à un autre. Il y a celles et ceux qui préfèrent sortir directement avec une autre personne ou avoir un sexfriend pour pouvoir oublier leur ex-copain·ine. Ce qui n’est pas une sage décision d’après la psychologue, car trop risqué. 

La nouvelle personne sera comme un·e remplaçant·e et ne pourra jamais égaler à la première. On se retrouve en train de comparer ceci et cela, ce qui n’aboutira qu’à une nouvelle déception. En plus, « cela pourrait être très blessant pour cette personne si elle découvre qu’elle n’est qu’une remplaçante », ajoute la psychologue qui conclut qu’il faut d’abord guérir pour pouvoir débuter une nouvelle relation.

 

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Les commentaires récents (7)

  1. Pour moi je préfère de trouver une nouvelle personne car être seule peut causer des attitudes non tolérables dans la société

  2. Grand merci pour l’article. Cependant, je trouve que la psychologue aurait comparé une simple rupture à une séparation définitive. Pour moi je crois que peu importe la cause de cette situation,si on arrive à se reparler ça soulagerait mieux q’autre.

  3. Salut… Le cas de la déception m’a déjà arrivé… Mais le problème n’est pas là… Tout cela durera jusqu’à quand ? Je veux dire ces déceptions. Mm après le mariage, nous entendons des déceptions dans les mariages… Vous direz que c’est la vie… Non… À mon avis, le problème vient de la l’être : la femme.
    Je suis une femme, je demanderais qu’au lieu de parler de ses problèmes de souffrance ou de tristesse, essayez de nous parler du changement, du courage, de l’intelligence et de force.

  4. J’aime bien l’article cher journaliste. Il nous prévient déjà et j’espère bien, que, si une fois nous nous retrouverons dans ladite condition, nous saurons comment se maintenir. Merci pour l’éclaircissement