Subvenir aux besoins d’autrui, gaspiller l’argent dans les buvettes alors que chez soi, on manque même du sel, c’est une habitude qui se fait remarquer chez certains parents, et qui ruine beaucoup de foyers. Une jeune fille nous raconte ce qui s’est passé dans sa famille.
Un jour, dans l’après-midi, assise au balcon avec un verre d’eau, je contemple la ville de Bujumbura. Tout à coup mon téléphone vibre. C’est un message d’une amie du quartier. « Hewe vieux wawe ejo yaradufuse muri archipel »,( Hey, ton père nous a épatés hier au bar Archipel, Ndrl) avec un tas d’émojis. Surprise, je ne sais pas quoi répondre. Comment mon père a-t-il pu faire des tournées de bières alors que ce matin même, il disait à mon petit frère qu’il n’avait plus rien dans les poches ? Je ne m’imaginais pas que mon père pourrait faire des trucs louches jusqu’à ce point.
Avant même que je ne lui réponde, un autre message tombe. « Tu savais que Julia est la maîtresse de ton papa ? ». Julia est ma camarade de fac. Souvent, elle venait chez moi pour réviser ensemble les cours, et je pense que c’est de là que mon père a commencé des approches.
Ce dernier message m’a brisé le cœur. Je n’ai pas pu répondre. Je suis restée sans mot. Il fut un temps, mon père fréquentait souvent les bars les plus branchés de Bujumbura. Je n’y voyais aucun problème, jusqu’à ce que les gens commencent à me raconter tout ce qu’il y faisait.
Toucher le fond
Cela n’était que le début de la débauche de mon père. J’ai commencé à le détester le jour où je l’ai pris la main dans le sac avec deux filles à moitié nues à la maison. C’était un matin, je venais de l’église. A mon arrivée, j’ai trouvé ma marâtre en train de pleurer, je n’ai pas osé lui demander ce qui se passait vu qu’on n’est pas trop amie. Je suis passée par la porte de derrière, il y avait trop de musiques. Et surprise, mon père était là en train de se soûler. A ses côtés, des « strip-teaseuses ». J’ai immédiatement fait marche arrière. C’est là où j’ai toute de suite compris ce qui faisait pleurer ma belle-mère. J’avais le cœur en miettes.
De mal en pis
Cette histoire est la mienne. Mais je sais qu’elle touche aussi d’autres foyers qui souffrent en silence. Avoir un père comme le mien, c’est une honte et une grande perte pour toute ma famille. Chaque fois, je reçois des messages qui me disent que j’ai un « vieux cool » en plus qui s’offre de belles créatures. A chaque fois qu’on me demande pourquoi je n’aime pas sortir, surtout dans les boîtes, ma réponse est : « Je n’ai jamais eu envie de sortir ou de boire de l’alcool. Non seulement je n’aime pas trainer dehors la nuit, mais surtout je risque de me trouver dans un même endroit que mon père et le voir avec les jeunes filles de mon âge »
A tous les foyers qui vivent la même blessure, gardez la tête haute. Et vous les jeunes, si vous étiez à ma place, que feriez-vous ??
C’est vraiment triste de voir un père n’est pas joué son rôle principale de chef et protecteur de famille. C’est frequent à Buja même en dehors de la ville , les pères se rajenenissent en allant dans les filles qui ont l’âge de leurs filles…§Va à Bugarama, à jeudi, à Gihanga, à Rumongo, à Ngozi….. vous verrez les scènes…! Et sans oublier que il y’a une catégorie des mères qui font ce genre de choses (Kwisazura, kwongereza amaraso mashasha….).
Ivyo birashika kbxa cane cane ibujumbura
So sorry for you…
J’ai aussi une histoire similaire,c’est le genre de parents qui nous pourrissent la vie tellement que aujourd’hui je souffre des problèmes d’anxiété et que j’arrive pas à vivre une relation amoureuse parce que je crois que tout les hommes sont des Conards comme mon géniteur