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Confidence : « Ainsi s’est passée ma première fois »

Envie et angoisse, curiosité et peur, amour et désir, ces dualités précèdent la première fois. Tantôt comme dans un jeu d’enfants, tantôt poussé par les pulsions sexuelles, ou encore la pression des pairs, ils ont franchi le cap. Ils nous partagent leurs expériences. 

Onésime : « Je ne comprends pas pourquoi je me souviens toujours de cette expérience somme toute infantile. J’avais à peine 6 ans et ma partenaire était un peu plus âgée que moi. Quand on a terminé, je suis parti en courant pour me vanter auprès de mes voisins. Par la suite, elle m’a réprimandé et battu pour avoir osé le révéler à mes amis. Je ne comprenais pas pourquoi je devrais me taire. Pour moi, c’était un jeu parmi tant d’autres. »

Pamella: « J’étais en seconde lettres. C’était à la veille de mes 22 ans. J’avais un copain et quand je suis allée le voir, il m’a enfermée dans sa chambre. Il ne m’a pas violée, il m’a juste dit qu’il n’allait pas me laisser sortir. On avait déjà eu des discussions à propos de ça mais j’avais peur. Cette soirée-là, il a posé un ultimatum : on couche ensemble ou tu ne rentres pas ! J’ai donc accepté, la curiosité de découvrir la chose mêlée à la peur de passer la nuit dehors l’a emporté. C’était dégueulasse. Je n’ai pas aimé. J’ai beaucoup crié car j’avais mal. Je ne voulais plus le faire. C’était dégoûtant. »

A ses risques et périls

Imelda : « C’était  au Lycée, j’avais 19 ans et j’avais un copain. Nous nous sommes embrassés, adossés contre un mur derrière notre classe. Et nous sommes passés à l’acte. Je pensais que ça allait finir dans les caresses comme avant, sauf que nous n’avons pas pu nous contrôler. Je n’ai rien senti. Rien de spécial en tout cas. J’ai juré que je ne le referais plus jamais. Pas avant le mariage. Je l’ai refait après 5 ans, quand je me suis mariée. Et j’ai senti la différence. Le décor était différent (rires). »

Ian: « C’était dans ma chambre. J’avais 25 ans et  je venais de terminer mon bac. Je me sentais nul. Les amis me traitaient d’immature. Malgré la crainte des parents de l’autre coté de la maison, j’ai sauté le pas. Je voulais moi aussi gouter à cette expérience dont tous les congénères se vantaient. »

Alain : « Ma première fois, c’était avec une fille de la fac. Elle était une amie de la classe et on révisait les cours dans ma chambre quand elle a tenté le coup. On la connaissait comme une fille branchée de la capitale. Je craignais qu’elle s’y connaisse déjà mais je me suis lancé. Il ne fallait pas qu’elle aille raconter des bobards à la fac. C’était plutôt réussi et je me sentais de plus en plus homme. »

N comme nuit des noces

Anitha : « C’était pendant ma nuit des noces. J’avais peur et je voulais le cacher, montrer que je ne suis pas aussi nulle. Mais la réalité m’a trahie. La douleur insupportable que j’ai sentie, je ne pouvais pas prédire. Je me suis sentie trahie, j’ai pensé au lendemain et à la vie de galère que j’allais mener. Heureusement, tout a changé par la suite (rires). »

Arielle : « Je m’en souviens comme si c’était hier. C’était le jour de mon mariage, il y a de cela cinq ans. J’avais certes parlé à mon mari d’une façon honnête mais un sentiment d’inquiétude m’habitait. Je craignais de ne pas y arriver. J’avais passé des jours à parler à des femmes mariées mais aucune ne s’était mariée vierge. Je regrettais de ne pas l’avoir fait auparavant. Heureusement, ma première fois a été un succès et un réel plaisir pour mon mari (rires). »

Selon les spécialistes, la première fois devrait être un rendez-vous spécial, préparé, avec un consentement entre les partenaires et dans un milieu confortable. Sauf que les mythes et tabous sur la sexualité ne prédisposent pas nos femmes et hommes à se préparer pour cette expérience mémorable.

 

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