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Les pervers narcissiques : attention, danger !

Ils mentent, s’immiscent dans votre vie et prennent toute la place. Ils humilient, ils cherchent le contrôle à tout prix. Si le terme « pervers narcissique » ne vous dit rien, vous n’êtes pas les seuls. Amanda non plus ne savait pas ce que c’était. Elle a vécu l’enfer avant de pouvoir mettre des mots sur la personnalité de son petit ami. Témoignage.

Quand j’ai rencontré Patrick, j’avais 26 ans. Il était gentil, attentionné. Un parfait gentleman qui me mettait sur un piédestal, m’écoutait quand je lui exposais mes projets. C’était le parfait petit ami et je croyais avoir trouvé LE mec idéal. Il me couvait d’attentions et voulait me présenter à tout le monde et tout le monde l’adorait. Il savait mobiliser l’attention des gens peu importe où il se trouvait, c’était le bon pote, le meneur du groupe, le genre qui se fait des amis partout où il passe. Il était irrésistible et je vivais sur un petit nuage. 

Après une dernière relation qui s’était mal terminée, je croyais enfin avoir trouvé le bon. Au début, tout était beau, tout était rose. Mais la carapace a commencé à craqueler tout doucement. C’est bien de sentir qu’on est aimé et choyé par quelqu’un, mais quelque chose n’allait pas. Il en faisait un peu trop. J’avais parfois la sensation d’étouffer. Oui, son amour m’étouffait.

Le prince charmant s’est transformé en crapaud

Je devais chaque fois l’informer sur mes déplacements sinon, c’était la crise. Et lorsque je tentais de m’éloigner pour respirer un peu, il jouait le grand blessé et ne m’adressait pas la parole pendant plusieurs jours. Chaque fois qu’on avait une petite dispute, c’est moi qui demandais pardon même si je n’étais pas en tort. Doucement, insidieusement, Patrick dirigeait la relation, c’était lui le chef. Je n’avais pas grand-chose à dire car au fond, j’avais peur de le perdre.  Quand je me confiais à mes copines, elles me riaient au nez et me disaient que je ne mesurais pas ma chance. Je faisais donc taire ma petite voix intérieure.

Plus le temps passait, plus le caractère changeant de Patrick me désarçonnait complètement. Il soufflait le chaud et le froid à chaque instant et j’avais l’impression de marcher sur des œufs avec lui. Il pouvait être tout tendre et l’instant d’après, un véritable dragon. Peu à peu, Patrick a commencé à m’interdire de voir certains de mes amis. Il disait qu’ils me faisaient perdre mon temps, que j’avais mieux à faire que de les voir. Il remettait très souvent en cause mon style vestimentaire, me lançait des piques sur le ton de l’humour et quand je me fâchais, il disait que je prenais tout trop à cœur, que je n’avais aucun humour et je finissais par douter de moi-même. Un jour après une dispute de trop, je lui ai dit que je n’en pouvais plus de son comportement. Il m’a ri au nez et m’a dit que si je le quittais, je ne trouverai plus jamais quelqu’un comme lui, que personne d’autre ne voudra de moi, que lui seul pouvait me supporter. Était-ce vraiment moi le problème ?

La lumière au bout du tunnel

En 2019, j’avais intégré un groupe Whatsapp de femmes et de jeunes filles qui parlent d’amour et de sexe. Plusieurs sujets y sont abordés et un jour, j’ai décidé de raconter mon histoire pour avoir des conseils. Je n’ai bien sûr pas donné tous les détails, mais j’étais curieuse d’avoir un avis extérieur. Plusieurs d’entre elles se sont exprimées et au fil des conversations, un terme revenait fréquemment pour qualifier mon petit ami  de : « pervers narcissique ». 

Je ne savais pas ce que ça signifiait mais dès les premières recherches sur internet, j’ai su qu’elles avaient raison. Cette personnalité changeante, cette volonté de contrôler, aucun doute n’était permis. Patrick était un pervers narcissique. Ce n’était donc pas moi le problème. Quel soulagement ! J’ai décidé de mettre fin à cette relation et Dieu merci, je l’ai fait avant qu’il ne soit trop tard car après ces quelques témoignages que j’ai lu sur le sujet, je me sens aujourd’hui chanceuse d’avoir eu le courage de le quitter.

Bonjour,
Avez-vous deux minutes ?
Yaga voudrait vous solliciter pour remplir ce questionnaire en rapport avec l’aide au développement au Burundi. Nous garantissons votre anonymat et les données recueillies seront ensuite détruites.

 

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Les commentaires récents (2)

  1. Ariko aho avuga ngo niwe yama asaba pardon naho yaba atariwe yakosheje, none umugore w’ubwenge ndemanwa ararindira ko umugabo amusaba ikigongwe??? Erega niko biri. En Plus kuba yaguma ashaka kumucontrola aho aja hose ategerezwa kumubwira, kumubuza kugendana nabantu bamwebamwe,… Ivyo nivyo biranga umugabo nyene. Kandi ndazi abakobwa beshi baranabinezerererwa ndetse abona utamumurikirana arabikwibwirira agusaba uruhusha kandi wanse ko agenda araheba. Rero garukira akaranga ndundi k’abigeme bazovamwo abakenyezi!!!