Existant depuis l’Egypte antique, la circoncision est pratiquée pour des raisons religieuses, socioculturelles ou encore médicales. Le Burundi n’y fait pas exception. Aujourd’hui arrivé à l’âge adulte, Jean revient sur cet événement aux airs de rite d’initiation, qui s’est produit alors qu’il n’était encore qu’à l’école primaire, poussé par la pression des pairs. Récit.
Souvent, avec les autres garçons, on jouait jusqu’à pas d’heure. Des fois, nos balades se terminaient par des baignades dans un petit cours d’eau ou encore dans le lac. Quand vous êtes encore petits, vous n’avez vraiment pas de complexes. À l’époque, pas besoin de maillot et puis, nager nu était un pur régal.
Mais ce jour là, au bord du lac, j’avais une certaine gêne à enlever mes vêtements pour rejoindre les autres qui étaient déjà en train de nager. « Kura ! Kura ! », m’exhortaient les copains. Mais non, je n’avais pas envie d’enlever mon slip. J’avais bien remarqué la différence avec les autres. Cette petite peau qui pendait sur mon zizi, eux ne l’avaient pas.
Quand on nageait ou lors de la pause pipi, la curiosité l’emportait sur moi. J’avais tendance à regarder si mon voisin était également circoncis. Si c’était le cas, woow ! Ce n’est pas un simple jet qu’il envoyait, c’était une lance d’incendie. Que dis-je, un geyser tellement il pissait loin. Et moi à coté, c’est à peine si je pissais à quelques centimètres.
Je veux ma circoncision !
Ça tombe donc sous le sens si je ne voulais pas me déshabiller ce jour-là. «Eh kafiri, kafiri », me lançaient les autres gamins. Tant pis, j’allais me baigner tout habillé. Mais en rentrant à la maison, j’ai réuni tout le monde. C’en était trop ! Je voulais une circoncision moi aussi et non, il n’était pas question d’attendre.
Et l’occasion n’a pas tardé à se présenter. Profitant des vacances, dans l’intimité d’une maison du quartier, moi et quelques amis se relayions pour passer sous le bistouri d’une infirmière aguerrie. Je vous épargne les détails de la procédure, encore moins comment l’anesthésie était sans effet à la fin de l’opération. Surtout ne pas montrer que j’avais mal. Sinon, les copains allaient se moquer de moi. Mais qu’est-ce que j’avais hâte de montrer aux autres !
Enfin libre
Une fois à la maison, j’ai enfilé une robe et me suis précipité dehors. La scène était digne d’un Far West. À la vue de mes copains, je dégainais plus vite que Lucky Luke à la question « Tu es enfin circoncis ? ». Les mots n’étaient pas assez expressifs, je devais leur montrer, soulever ma robe plus vite que mon ombre. Je me sentais tout fier au son des félicitations que je recevais.
J’avoue que le moment des soins n’était pas une partie de plaisir. Obligé, je devais me montrer fort parce qu’il y avait les copains juste à côté. Mais des fois, je craquais et éclatais en sanglots. « Arambabaje ku kanyoni !». Une fois guéri, j’ai enfin pu en profiter. En premier lieu, j’ai vite retrouvé le plaisir de nager libre de mes vêtements et rentrer en étant tout sec.
This is so fun😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂
Je pense que Carole Bigirimana aurait dérapé sur la culture Burundaise. La circoncision n’est point dans notre culture, mais nous est arrivée par l’intermédiaire des populations Swahili qui se sont installées dans quelques milieux urbains. Il faudrait que tout soit clarifié au lieu de se livrer à une généralisation des choses qui ne correspond pas à la réalité de la culture de la société Burundaise.
Si plusieurs hommes d’origine et de culture Burundaises vont se faire circoncire, ce n’est que pour des raisons sanitaires.
Et Oui si le petit oiseau a fini par retrouver sa liberté c’est pas la chance à tous n’épargnant pas les moqueries des autres soi-disant que plus tu es âgé plus tu te sentiras dans l’embarras mais je trouve qu’avec le temps et une bonne hygiène sans compter sur l’abstinence y a pas d »inconvénients à risque je trouve 🤔🤔
Suis-je le seul à avoir perdu la moitié de la taille de mon petit oiseau lors de la circoncision?
hahahaahaahhaha
Bien joué, la circoncision est partout présente dans toutes les religions (chrétienne ou musulmane). De deux il y a question sanitaire et l’hygiène génitale. Selon mo i,il fallait que les parents burundais prennent des initiatives de le faire à leurs enfants dès le bas âge. Les temps ont changé
BOn de ma part , je trouve que c’est très proche de la propreté plus que les traditions
c’était amusant de nager en état tout nus avec des amies à l’époque mais malheur à lui qui n’était pas circoncis😂