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Burundi : sept raisons de ne pas se sentir malheureux

Le 20 mars, journée mondiale du bonheur. Pourtant, le Burundi est classé pays le plus malheureux au monde depuis  trois ans. C’est quoi ce mensonge éhonté ?

Les mauvaises langues auront toujours des choses à dire. Les rapports tomberont comme de la grêle. Mais entre nous, la réalité est inaltérable: au Burundi, il n’y a pas vraiment de quoi se plaindre. Voici sept raisons pour vous le prouver.
Burundi, terre d’avenir pour le 7ème art

Il y a eu un certain Gito l’ingrat en 1992, le premier long-métrage professionnel au Burundi. Puis, en 2018, karma. L’auteur du film héritait du surnom de son personnage. Au Burundi, l’essentiel est de toujours rester  pionnier et le réalisateur émérite qu’on ne nomme plus l’a compris même si sa dernière percée a fait passer pour des blagueurs ceux qui l’ont nommé dans  une commission censée rétablir  la Vérité et promouvoir la Réconciliation. Les artistes sont des êtres paradoxaux dit-on.

Et en parlant de cinéma, d’immenses acteurs nous sont nés. Tout récemment, on a eu droit à notre Rocco Siffredi. Comment expliquer que quelqu’un quitte la Suède pour venir performer au Burundi, si ce n’est parce que notre pays comprend et accepte toutes les formes d’art ?

Au Burundi, l’amour est au centre de tout

Tandis que dans d’autres pays les divorces tendent à surpasser les mariages, chez nous, on convole en justes noces par milliers, sous l’œil bienveillant des administratifs. Y a-t-il plus grand bonheur qu’être  en règle devant Dieu et la loi? Le sort des deuxième/troisième bureaux et leurs enfants…Dieu pourvoira.

Au Burundi, les miracles existent toujours

Imaginez. Une seule unité de la monnaie européenne vaut plus de 3000 unités de la monnaie burundaise. Même Jésus n’aurait pas fait mieux. Quel autre argument plus fort que celui-là pour convaincre les investisseurs et les touristes de venir multiplier leurs sous chez nous?

Au Burundi, on élit quand, qui et comment on veut

Tandis que d’autres attendent une charité qui n’est désintéressée que dans les mots, les Barundi ont compris qu’ils devaient se prendre en main et ne plus se laisser materner comme des enfants. Si le peuple veut changer la Constitution, pourquoi ne pas aussi l’associer à la préparation matérielle de cette activité ô combien indispensable? Aucun sacrifice n’est trop grand pour assurer sa souveraineté. Mais il est vrai certains ne comprennent pas le bien-fondé de cette révolution qui tombe à point nommé…pour certaines personnes. Dans ce cas, tous les moyens sont bons  pour les convaincre.

Au Burundi on est plus proche de Dieu que  le reste du monde

C’est un fait comme dirait un ami. D’abord, nos autorités ont été désignées par Dieu. Deuxio, ce sont même des serviteurs de Dieu. Tertio, l’Être suprême se révèle même à certains d’entre nous, même si ces derniers préfèrent aller prêcher la bonne nouvelle à des Congolais hérétiques. Quarto, que Lui faudrait-il de plus si on a même décidé d’instaurer chaque semaine un jour de jeûne afin de lui manifester notre soumission totale? Par ailleurs, ne sommes-nous pas réputés humbles comme les chrétiens d’antan, vivant de moins d’1 $ par jour ?

Au Burundi, on parle quand et où on veut

Il faudrait venir voir les samedis avec quelle liberté et quelle ferveur nous exprimons nos idées. Mais il faut aussi accepter qu’il y a idées et idées. Des désirs aussi farfelus que l’envoi d’auto-proclamés experts, de force d’interposition inutile ne méritent pas qu’on leur consacre notre temps et notre oreille. Mais, entre nous, vous admettez qu’on ne peut pas rester silencieux face à toutes les calomnies qu’on déverse sur nous. Mais surtout, n’allez pas interroger ces 400 000 Burundais partis chercher là où l’herbe serait plus verte. Ils n’existent pas. C’est une invention des calomniateurs.  

Au Burundi, on a des dirigeants exceptionnels

Ils jouent au foot (et marquent à chaque fois). Ils dansent comme personne d’autre (mais juste pour Dieu hein). Ils prient pour les récoltes (comme nos bons rois d’antan). Mais par-dessus tout, ils ne se laissent jamais intimider. Quel autre pays peut se targuer d’être mieux nanti ?

En définitive, qui ose encore dire qu’on n’est pas le peuple le plus heureux de l’univers? Ah oui, les mêmes mauvaises langues habituées à médire. Par exemple, je parie qu’elles  nous demanderont pourquoi on n’a mentionné que sept raisons et par là iront déduire qu’on faisait allusion aux sept péchés capitaux. Qui nous a inventé des énergumènes pareils ?

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