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La maladie du baiser, à ne pas prendre à la légère

Les baisers offrent un beau compromis aux très jeunes tourtereaux. Ils sont considérés comme sans danger, pas de maladies sexuellement transmissibles, pas de grossesses non désirées. Mais c’est à consommer avec modération car cela n’est pas vraiment sans conséquences. 

Nul ne nierait que c’est à l’adolescence que les premières envies sexuelles se manifestent. Si certains choisissent de les assouvir, et que d’autres sont en perpétuels combats contre elles, il y en a qui préfèrent les satisfaire sans toutefois aller plus loin.

En effet, le grand cap n’étant pas facile à franchir, les baisers offrent un beau compromis. Ils sont considérés comme sans danger : pas de maladies sexuellement transmissibles, pas de grossesses non désirées et pour les plus conservateurs, la « Sacro-sainte » virginité n’est pas compromise. Bref, aucun mal n’est fait. Comprenez bien, ici il n’est pas question des petits baisers innocents sur la joue ou des petits smacks tout timides. Non, je parle des baisers langoureux à la Hollywood ou à l’ambiance des telenovelas.  

Mais détrompez-vous chers jeunes, ces bécots ne sont pas si inoffensifs que ça. Plusieurs maladies peuvent être transmises par la salive (par le baiser donc). Parmi elles, la mononucléose dite maladie du baiser. À part chez les jeunes enfants où cette affection est inoffensive, elle touche surtout les pubères.

Mononucléose, une maladie méconnue

La Mononucléose se transmet par contact direct avec la salive contenant les germes d’un virus appelé Epstein Barr. Cette maladie très fréquente, pourtant peu connue, se contracte dans la majorité des cas durant l’enfance. À cet âge, elle passe la plupart des fois inaperçue et reste par la suite dans notre organisme sous forme silencieuse sans jamais récidiver. Mais, avec l’amélioration des conditions d’hygiène, ce virus s’attrape plus tard, vers l’adolescence (l’âge des premières amourettes) ou l’âge adulte. Et le plus souvent, dans ces cas précis, des symptômes s’observent.

Elle se manifeste par une très grande fatigue, une fièvre, des douleurs musculaires, des ganglions, une perte d’appétit, une angine, etc. Il n’existe pas de traitement spécifique contre la mononucléose : du repos, une bonne hydratation et un traitement symptomatique suffisent.

Toutefois…

Le but n’est aucunement de vous décourager à vous embrasser. Je laisse ce bon soin aux hommes d’Églises (je dis ça je dis rien…). Sans vouloir m’attirer des foudres, sachez que ce geste affectif a plusieurs autres bienfaits pour l’organisme. Selon certaines études scientifiques, elle baisse la tension artérielle, ralentit le rythme cardiaque, diminue le stress et surtout, les millions de bactéries échangées ne font que renforcer notre immunité. Mais comme un bon vin, c’est à consommer avec modération.

Bonjour,
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Les commentaires récents (2)

    1. Oui oui et tu as oublié celui qui fais plus de dégâts .. l’herpès labial et ça presque tous le monde l’a…dans certains pays a 80%