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FEBABU : le numéro 1 a fait ses adieux !

Comme tous les vendredis, à 9h heures tapantes, les gratteurs de papier de Yaga se sont réunis pour échanger à bâtons rompus sur ce qui a fait l’actualité au pays de lait et de miel. Cette fois, il était question du départ du président de la FEBABU. La suspension temporaire de la FEBABU par la FIBA et la démission de son président ont eu un impact considérable. Et maintenant, que va-t-il se passer ? La problématique de la montée des eaux du lac Tanganyika est aussi revenue sur la table. 

Le 12 avril dernier, la Fédération Internationale de Basketball (FIBA) a temporairement suspendu la FEBABU et a demandé que son président, Apôtre Jean Paul Manirakiza, fournisse des explications ou des preuves concernant la participation de l’équipe Dynamo à la BAL, avant la date limite du 23 avril 2024. Depuis, la saga n’a fait que s’intensifier. 

« M. le président, qu’est-ce qui vous empêcherait de démissionner avant le 23 avril 2024 ? », avait demandé récemment le doyen (en âge) de l’Assemblé générale de la FEBABU, Roger Rushingabigwi, dans une lettre d’indignation. M. Rushingabigwi avançant des raisons pour lesquelles le président devrait démissionner et laisser son vice-président prendre les rênes pour arranger les choses en ordre. 

Pour rappel, la FEBABU doit attendre la décision de la procédure disciplinaire de la FIBA pour reprendre ses activités. « Si le président de la FEBABU démissionne, serait-ce une meilleure solution ? », a-t-il lancé à un collègue lors de la réunion. Aucune réponse précise n’a été apportée. A la fin de la journée, un message est brusquement apparu dans un groupe de WhatsApp : « Apôtre Jean Paul Manirakiza vient de démissionner de son poste de président de la FEBABU »

 « Ce n’est pas trop tôt ! »

M. Manirakiza a présenté sa lettre de démission le 19 avril 2024. Il a également mentionné que « la plupart de ses objectifs ont été atteints et qu’il part pour des raisons personnelles ». Elu en 2021, son mandant aurait dû prendre fin en 2025. L’ancien président de la FEBABU a annoncé que son successeur serait Claver Hacimana, son vice-président, en attendant la prochaine Assemblée générale pour ratification.

Cette démission a enflammé les réseaux sociaux : « Enfin, il s’en va, mais on n’oubliera jamais qu’il a détruit le rêve des basketteurs. Et que dire des 72 milliards FBU d’audit qui s’envolent comme ça ? Une procédure judiciaire doit être engagée. » 

Ils sont nombreux à se réjouir de cette démission : « Après le fiasco de la BAL, environ neuf joueurs sont déjà partis jouer dans les pays limitrophes, un coach également, sans parler des membres du comité exécutif qui ont démissionné, les activités de la Febabu qui sont suspendues… »  

La colère du lac Tanganyika et ses victimes

La montée des eaux du lac Tanganyika ne cesse de faire des victimes. Les propriétaires de maisons se lamentent du fait que les victimes d’inondations louent leurs maisons sans payer les frais d’avance. « Ils nous demandent de patienter deux ou trois jours pour qu’ils puissent être en ordre, mais la réponse est toujours d’attendre que l’Etat fasse quelque chose », a déclaré un propriétaire de la maison de Kibenga. Il lance un appel vibrant au gouvernement de trouver un nouvel endroit ou reloger ces victimes : « Il n’est pas facile de les mettre à la porte, sans avoir où aller ». 

Et comme le malheur ne vient jamais seul, le matin du 20 avril, nous avons appris l’éboulement de la montagne Gabiro dans la commune Muhuta, province Rumonge, et qui a causé de nombreux de dégâts : la mort d’un enfant de cinq, quatre personnes gravement blessées, la destruction de 375 maisons, dont la centrale hydroélectrique de Kirasa, plus de 2 000 personnes touchées, et environ 500 hectares de champs inondés… Les habitants de cette localité lancent un appel à l’aide. 

En ce qui concerne la montée des eaux du lac Tanganyika, lors de la réunion du Conseil des ministres, dirigée par le président de la République, le 17 avril 2024, il a été décidé de déplacer définitivement la population affectée par le lac Tanganyika, en particulier celle de Gatumba, et de les installer en dehors de la plaine. 

Nous y reviendrons dans la prochaine mise à jour de l’actualité.

 

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