Le ministre de l’intérieur a annulé les amendements apportés aux statuts et au Règlement d’Ordre Intérieur du parti CNL issus des congrès ordinaire et extraordinaire tenus respectivement le 12 mars et le 30 avril 2023. Cela, en raison des plaintes des membres du Bureau politique et la volonté du ministre Martin Niteretse de « faire respecter la loi ». Des divisions ou une main invisible ? La blogueuse s’interroge.
Depuis le début de cette année, le parti Congres National pour la Liberté connait des querelles sans fin. Certains membres du Bureau politique de cette formation politique sont accusés de chercher la « nyakurisation » du CNL. Entre autres membres visés, Térence Manirambona et Bernard Ndayisenga respectivement chargé de la communication et la sécurité nationale au sein du CNL. Il y a également deux anciens ministres Félix Mpozeriniga et Pélate Niyonkuru qui sont, l’un conseiller à la présidence du parti et l’autre secrétaire national au trésor et aux projets. Ils ont demandé au président du parti Agathon Rwasa de « résoudre la crise au sein du CNL et de respecter la loi » dans leur communiqué signé à huit. Ils ont ensuite décidé de saisir le ministre de l’intérieur, ayant la gestion des partis politiques dans ses attributions.
Pour contourner cette crise au sein du CNL, le député Agathon Rwasa a convoqué des congrès ordinaire et extraordinaire tenus respectivement le 12 mars et le 30 avril 2023. Après les procès-verbaux de ces congrès et plaintes d’un groupe du bureau politique du CNL, le ministère de l’intérieur a tranché.
Les conclusions des congrès du parti CNL annulées
Dans sa correspondance du 17 mai 2023, le ministre de l’intérieur, de la sécurité publique et du développement communautaire a maintenu « les statuts et organes du parti mis en place le 16 janvier 2019 jusqu’à la tenue d’une convention nationale régulière ». Selon les explications de Martin Niteretse, les textes régissant le parti CNL n’ont pas été respectés.
Le ministre Martin Niteretse réveille les vieux démons. Cet arbitre trouve qu’« il s’avère indispensable de procéder préalablement à l’unification du bureau politique avant que des conventions respectueuses des statuts et auxquelles prendront part à titre d’observateurs les représentants du ministère de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique ne soient organisées », insiste-t-il. Cherche-t-il à siffler la faute qu’il a vraiment vue ou celle qu’il a provoquée ?
Le camp Rwasa soupçonne une « main invisible »
Selon les élus du peuple du CNL, « le ministre Niteretse pourrait devenir pire que Nduwimana ». Quant à Agathon Rwasa, président et représentant légal du CNL, il déplore le rejet des conclusions des récents congrès par le ministre de l’intérieur qui avait lui-même marqué son accord pour leur tenue. Pour lui, « la méconduite des cadres du parti a ouvert les portes à l’ingérence du pouvoir dans la gestion de cette formation politique », a-t-il indiqué dans une conférence de presse qu’il a tenue, ce mardi 23 mai 2023.
Pour rappel, le parti CNL résulte du FNL, ancien mouvement armé dirigé par Agathon Rwasa. Après les élections de 2010, Emmanuel Miburo et Jacques Bigirimana ont remplacé Agathon Rwasa à la tête de ce parti avec la bénédiction de l’arbitre de l’époque. C’est en 2019 que le CNL sera agréé.
Sûr et certain qu’ils vont former la Nyakurisation ce qui ne va pas apporter à rien aux membres du CNL sauf la destruction du parti.
2025 approche : il se prépare à une victoire écrasante sans dérangement
Rien du nouveau à la politique Burundaise
La désunion des frères trouve toujours racine ailleur de la maison.
Même un aveugle peut sans aucune confusion trouver l’inconue de la dite simple désagrement.
Que nos descendants se preparent pour la suite!!!