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Les violences sexuelles, jusque dans nos universités ?

Il est parfois compliqué de faire la différence entre les formes de violences sexuelles basées sur le genre et les milieux dans lesquelles elles sont généralement faites. Notre bloggeur nous amène dans le milieu universitaire pour relater les réalités moins connues du grand public.   

Commençons par la base de la base. Les violences basées sur le genre sont toutes les violences faites à l’encontre de quelqu’un et qui ont des répercussions sur son corps physiquement mais aussi mentalement. Ces violences ont des conséquences sur sa manière de vivre et de se comporter mais aussi sur les interactions avec l’entourage.

Les violences basées sur le genre en résumé

Il y a tout un florilège de violences. Par exemple, les violences peuvent être physiques. Dans ce cas, il s’agit de coups ou d’autres agressions qui laissent des traces visibles sur le corps. Mais cela ne se limite pas qu’au physique. Les victimes peuvent subir des intimidations, de la discrimination ou bien une forme de stigmatisation et cela entre dans le cadre des violences psychologiques.

La stigmatisation ou la discrimination subie de la part de l’entourage peut être source de nombreux problèmes : les victimes peuvent se faire expulser ou être pointées du doigt. Il y a aussi un groupe composé par les enfants ou les personnes démunies qui subissent une intimidation et sont spoliés de leurs biens. Ils n’ont pas accès à des besoins élémentaires comme par exemple la nourriture, les biens financiers ou l’argent et bien d’autres. Ces violences sont classées dans celles économiques.

La prochaine catégorie de violences peut être classée dans les violences physiques mais elles ont la particularité qu’elles ont un trait sexuel. On compte parmi ces violences dites sexuelles les personnes à qui l’on oblige de consommer un acte sexuel sans leur consentement : le viol, les attouchements, les agressions sexuelles et autres.

Quid des violences dans les universités ?

Bernice N*, étudiante à l’une des universités privées de Bujumbura dans la faculté de gestion administration, révèle qu’elle a vécu un cauchemar auquel elle n’aurait jamais pensé. C’était en cours des sessions, les têtes étaient chaudes, pour espérer terminer l’année en beauté avec une bonne réussite.

La jeune Bernice a une certaine faiblesse dans les cours des langues, surtout l’anglais. Elle contacte son professeur d’anglais qui était par conséquent un ancien collègue de sa mère, pour qu’il lui donne quelques renforcements dans la langue de Shakespeare, chose que le gentleman accepte volontiers, pourvu qu’elle vienne chez lui, dans un endroit bien tranquille pour pus de concentrations. Bernice n’y voit aucun problème, puisqu’elle est l’habituée de la maison, surtout qu’elle a de bonnes relations avec la femme du professeur. Le jour du rendez-vous, Bernice se retrouve seule avec son professeur, et les deux « anglophones » se sont bien concentrés pour bien bosser, avant que les mains du professeur ne commencent à se balader dans les jambes de la jeune fille. Bernice ne pouvait pas comprendre ce qui se passait, jusqu’à ce que les longs doigts du monsieur pénètrent jusque dans ses parties intimes. Entre gène, peur et angoisse, Bernice obtient tant bien que mal le courage de retirer les mains du prof de ses entre jambes pour vider manu militari des lieux pour ne plus y revenir.

Le cas de la jeune Bernice n’est hélas pas isolé, et les conséquences ne manquent pas : la dépression, l’accablement que la victime rejette sur elle-même, les menaces qu’elles reçoivent de la part de leurs agresseurs, la peur du rejet, la peur de ne pas être crue, l’isolation, et d’autres maux psychologiques. 

 

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Les commentaires récents (2)

  1. Je suis étudiant de l’un des universités a l’intérieur du pays dans notre communauté estudiantie nous avons assisté beaucoup des débat mais il n’y a aucun qui dit sur ses violence basé sur le genre a l’intérieur de l’Université pour relève que cette situation existe mais je pense qu’ille existe mais non encore relevée