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Twittoscopie : Yaga sur la sellette

La chronique hebdomadaire de ce qui a fait l’actu sur Twitter est de retour après quelques semaines d’absence. Que nous ont réservés les twittos tout ce temps ? Un petit tour d’horizon avec le blogueur Alain Amrah Horutanga.

Beaucoup de choses se sont passées depuis, comme le dialogue dont on ignore le sort final. À Bujumbura, le pouvoir est passé à la vitesse supérieure. Il semble désormais connaitre à l’avance les aspirations du peuple qui « meurt d’envie de voir changé le texte  fondamental ».

Les abatwip ont-ils été créatifs, sages, acerbes ou conciliants cette semaine ? La twittoscopie nous le dira.

Yaga indexé ?

Une fois n’est pas coutume. Et quand cela arrive, il faut le souligner, le mettre en exergue. Etait-il un acharnement ? Je ne crois pas. Un billet réagissant à une information de SOS média a été à l’origine d’une « attaque » verbale contre Yaga. Au point que certains n’ont pas hésité à remettre en cause le travail du collectif. Qu’y avait-il de faux ? Que des gens ont été ordonnés de se faire coiffer ou que le président n’y sera pas ? A vous de juger la teneur de la « conversation ».

Twitter, le ring

L’un est un officier militaire, porte-parole de l’armée burundaise. L’autre, il le porte par son nom et il est  président du FOCODE. La conversation peut faire pleurer. On pourrait aussi l’interdire au plus de 18 ans au vu de sa teneur et sa pertinence. Et si on leur laissait ce ring « twitter » ? Ce sont des coups qui pleuvront même si le tweet remonte à 2016. Aux abatwip d’en faire leur propre affaire.

Qu’a tweeté le « sage » ? 

La sagesse a un nom au Burundi. Passez de la conception de l’idée au tweet, le processus semble long. Elle  d’abord va de l’observation, quel que soit le lieu, dans son resto ou dans son salon. Ensuite, cette sagesse remonte jusqu’au cerveau qui l’analyse avant de la transmettre aux doigts. Et là, gare au smartphone qui se retrouvera sur la trajectoire de Jean de Dieu. Réagissant à un tweet d’Ikiriho, l’ancien ministre de l’agriculture et de l’élevage n’a pas hésité à frapper. Bon, admirons quand même cette « vérité ».

Le crowdfunding pour des élections

Vous ne rêvez pas. Quand un pays se bat pour sa souveraineté et son indépendance, il prend des mesures contraignantes même incompréhensibles, pourvu que son indépendance soit sauvegardée. Et s’il faut coûte que coûte organiser des élections, les citoyens doivent non seulement glisser un bulletin dans l’urne mais aussi glisser quelques billets dans le trésor public. Il ne s’agit pas d’impôt. Il faut payer pour voter sinon il n’y aura jamais d’élection. Ceci pourrait être l’une des motivations de la mesure du gouvernement. Alors qu’en pense les abatwip ?

Referendum, lieu, place et date

Le président de la République a lancé à Bugendana la campagne sur le « bien-fondé » de la révision constitutionnelle le 12 décembre 2017. La date et le lieu choisis n’ont pas été du goût de tous. Cela rappelle bien des choses. Chacun a vu, à travers le prisme de ses lunettes, une sorte de provocation. Si l’ancien deuxième vice-président Gervais Rufyikiri a fait une lecture sienne de cette campagne, les autres sont allés encore plus loin.

La date marquée

En attendant qu’un jour la justice fasse la lumière sur la date sombre du 12 décembre 2015, les abatwip ont, chacun à sa manière, rendu hommage aux victimes.

https://twitter.com/KazekarePamela/status/940390615010893824

https://twitter.com/el_mateka/status/940625327239266305

A la prochaine

 

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