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Twittoscopie : « Chantons alléluia, l’EAC a entendu notre prière »

Si événement a été commenté, scruté, analysé, c’est bel et bien le dernier sommet des chefs des Etats de l’Afrique de l’Est. Avec raison : des rumeurs d’avant-sommet à Museveni qui a provoqué un mini séisme, en passant par le président Nkurunziza cueillant sereinement  des graines de café, Twitter n’a pas chômé. Pendant ce temps, des Burundais, à l’instar des Français mais pour d’autres raisons, sont « En marche ». Récap’ de ce qui a fait l’actualité sur le réseau de l’oiseau.

Comme à chaque approche d’un sommet important où les questions du Burundi vont être soulevées, une certaine psychose s’installe dans la ville. « Il faut rentrer tôt », nous disait-on avant la date « fatidique » du 20 mai. Un « truc » s’annonçait.  La rumeur ne croyait pas si bien dire, un « truc » s’est passé, et il n’a pas encore fini de faire parler de lui.

Et si l’atmosphère d’avant-sommet était lourde à Bujumbura, une question assez récurrente s’est une nouvelle fois invitée. Le président Nkurunziza « ira ou ira pas ? » au sommet des chefs d’Etats de l’EAC. La réponse était presque connue d’avance mais cela n’a pas empêché les abatwip de faire quelques commentaires.

Quand on connaît la puissance du feu pour y avoir mis son doigt, et qu’on veut réessayer, c’est qu’on est vraiment inconscient.

Les Chefs d’Etat de l’EAC seraient-ils des oiseaux de même plumage ?

#EACsummit a connu une nouvelle fois son lot de critiques et tandis que pour certains abatwip, c’était de la satisfaction totale. Si certains résument ce nième sommet à « on ne lâche pas un frère qui se noie », il y en a d’autres qui ont jubilé : « notre combat a été entendu et merci pour le soutien ». Si les premiers prennent cela comme « solidarité négative», les seconds n’y voient que « justice ».

Et pendant ce temps que faisait le président Nkurunziza ? Cette fois il n’était pas en train d’inaugurer des projets de développement (hôtels, industries,…) mais il avait été aperçu la veille dans un champ de café à récolter ce qu’il a semé. Qui ne travaille pas ne mange pas ! On peut toujours dire « merci président» pour cette leçon de vie.

Et comme pour couronner la « victoire » du sommet, un jeune Burundais, et paraît-il un imbonerakure, a fait la fierté de ses compères. Il fallait bien le préciser : c’est un imbonerakure ! Remporter un concours d’essai n’est pas à la portée de tous. L’étoile a trop brillé d’autant plus qu’il fallait une preuve à la chaine française 24 qui « avait dressé un portrait moins reluisant à l’égard de ces jeunes ».

L’essence n’est plus essentielle

Vous n’aimez pas marcher, rester debout et faire la queue ? Quittez le Burundi. C’est un conseil gratuit. Le mouvement du très jeune président français semble avoir traversé les mers : les Burundais sont tous « En marche » pour rentrer, aller travailler, aller à l’hôpital, faute de carburant. Et quoi de mieux pour notre santé qu’un peu d’activité physique. Par ailleurs, le manque de carburant n’est pas une priorité d’autant plus qu’on supporte les ténèbres quotidiennes dans lesquelles on est plongé depuis des lustres.

Aussi, il ne faudrait pas qu’on s’en plaigne, il paraît que cela arrive partout. C’était le cas en France en 2016 !

A la semaine prochaine

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Les commentaires récents (1)

  1. Salut,
    Juste pr vous dire bravo pour cette petite touche d’humour ( « en marche » que les Burundais ont bien compris) que vs parvenez a mettre mm ds les articles serieux c’est très apprecié.