Au Burundi, la rentrée scolaire, c’est toujours un moment « délicat » pour de nombreux parents. Cette année, avec l’impact de l’inflation monétaire, les dépenses liées à l’éducation des enfants sont plus lourdes que jamais. Les uniformes, les fournitures scolaires, les frais de scolarité, tout cela pèse sur leurs épaules déjà chargées. Ceci dit, certains y voient un certain soulagement… le prix de la tranquillité sur divers plans.
Inutile de parler du contexte économique actuel du Burundi, mais évidemment, les défis financiers qui pèsent lourdement sur les familles burundaises, l’inflation actuelle qui a rendu la scolarité des enfants plus coûteuse que jamais. Les uniformes, les fournitures scolaires et les frais de scolarité semblent se transformer en fardeau pour les parents.
Cependant, la rentrée scolaire au Burundi est bien plus qu’un simple événement financier. C’est un moment où les parents trouvent un équilibre délicat entre les préoccupations financières et la tranquillité d’esprit que procure de savoir leurs enfants en sécurité, bien occupés, et sur la voie de l’épanouissement.
Au-delà de l’aspect pécuniaire…
Pour Claver, père de trois enfants, la rentrée scolaire est source de soulagement : « C’est comme si une lourde pierre était retirée de notre poitrine », confie-t-il, avec un sourire radieux. En effet, explique-t-il, les vacances d’été sont remplies d’inquiétudes quant à la sécurité des enfants, à leur bien-être, et à leurs activités quotidiennes.
La rentrée scolaire sonne donc pour lui, la fin de ses inquiétudes. « Je sais que mes enfants sont à l’école, en sécurité et entourés d’enseignants dévoués », affirme-t-il, comme pour se rassurer lui-même. Ainsi, c’est un bonheur pour ce jeune papa de savoir que lorsque ses enfants rentrent à la maison après l’école, ils sont épuisés mais heureux. Ils se consacrent à leurs devoirs et à leur épanouissement personnel, ce qui signifie des soirées paisibles à la maison, loin des disputes et des bruits indésirables.
Pour M.B, maman de 5 enfants, pendant les vacances d’été, elle dépense plus que d’habitude pour le divertissement des enfants. « Les sorties, les activités de loisirs, et les petits plaisirs ajoutent une pression financière supplémentaire. », avoue-t-elle. Mais selon elle, c’est cela le prix de la sérénité, car les vacances d’été sont souvent remplies d’inquiétudes quant à la sécurité des enfants, à leur bien-être, et à leurs activités quotidiennes. « Le fait de ne pas savoir ce qu’ils font toutes les 45 minutes peut être source d’anxiété. », dit-elle.