Vous comprendrez pourquoi sur certains carnets, la couverture est bariolée de : « I hate Monday ».
We be knew! Vous allez le partager à la gang ou au cercle de potes qui ne manquent à aucun event. D’ailleurs, c’est les mêmes, on ne se mentira pas.
Attends. On peut se tromper sur certaines gens : ceux que tu ne verras jamais publier ou partager sur story l’affiche de l’événement mais qui ne ratent aucun. Niet sur leur statut. Ni avant l’événement, encore moins après. Le photographe lui sait combien de fois on l’a appelé pour leur prendre deux-trois clichés, pour immortaliser the moment !
Dans un event en 2020, on doit rencontrer un nouveau Dj. Comprendre ses préférences et avoir le sentiment d’avoir dansé sur toute la musique de la terre. Mais si et seulement si les invités pouvaient bien garer leurs voitures. Entre celui qui a laissé les phares allumés et celui qui a bloqué la route croyant que l’événement n’attendait que lui/elle, la voix cassée du MC, retentira comme celle d’un directeur d’école à la proclamation. Deejay, music ?
L’appétence dans ces situations, elle va de soi. S’il vous plaît, on parle des mets. Donc je disais que l’appétit est l’autre catégorie d’invité. Quoique pas pour tout le monde. Certains n’ont plus ce réflexe, ça fait des lustres et c’est fait sciemment, tandis que d’autres, puisqu’encore tout le monde connaît tout le monde, préfèrent passer leur commande dans le dos des autres : on a fait le même lycée avec la fille dans le stand, le mec sur le guichet est le beau-frère de ma sœur et etc. ! Ça ne va pas chemar (marcher pour les novices de la langue parisienne).
Vous loupez ce mot comme vous venez de rater l’arrivée du groupe des « célébrités » à la fête. Nourrissez pas votre ego, buvez humblement à votre verre. Ils sont venus en retard que déjà votre ami•e sur table commence à demander un powerbank. Vous connaissez tous la durée de vie de la batterie de son portable. Quelqu’un d’autre pique une chaise d’à côté. Le comptoir ou le style cocktail, c’est approximativement deux plats amers.
Dans notre tradition, l’humilité est ce cours qu’on apprend pendant notre allaitement. Elle coule tellement dans nos veines que l’on ne peut pas occuper les places de devant même si nous sommes à temps dans un événement. Si c’est la petite privacy que vous vouliez, détrompez-vous car le flash-photo du voisin ne vous l’acceptera pas, votre face dans le prochain snap !
Les dangers, ce sont ces toilettes qui tombent justement en panne en même temps. La terre rouge est la prochaine à souffrir. Mais pas que. Les tenanciers des stands quand il s’agit de l’échange et les taximen gagneraient tous les procès. Mais le plus grand danger, c’est de perdre de vue ton ami•e pour plus d’une demi-heure…soit qu’il/elle sillonne à saluer tout le monde-ami-cousin, soit quand tu le/la vois s’approcher de la piscine ou du feu de joie. Ou ces messieurs à escorte qui vous indisposent à un moment.
On reparlera de ceux et celles qui, pour le peu que l’on respecte le protocole sanitaire pendant ces périodes, vous serrent sans scrupule la main.
Serrer la main de tous ces organisateurs des events serait plutôt parfait pour me résumer. Vous faites vivre des moments aux gens. Des bisous, c’est important les bisous. Virtuellement.