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Twittoscopie: le genre selon la première dame ?

Grace à la Première dame, désormais la question de l’égalité homme-femme est résolue, une fois pour toute : « Elle n’existera jamais ! ». Cela vous choque ? Vous n’êtes pas les seuls…

Commençons d’abord par ne pas écorcher le nom de la Première dame, elle s’appelle Angeline et non Angélique. 

Et puis permettez-moi d’être subjectif, de prendre à cœur cette question. Ça nous concerne tous, hein. Et ça remet chacun à sa place. Je connais déjà la mienne étant un homme, un garçon. La limite, c’est Dieu et l’église pour l’homme et pour ma femme et mes sœurs, je suis leur limite. Fin de la discussion. L’énigme de l’œuf et de la poule a été résolue. C’est désormais tranché, « dans notre pays, cette question d’égalité entre homme et femme n’existera jamais, faudrait l’oublier ! » 

Et bam bam… la twittosphère burundaise a découvert la facette de la nouvelle première dame. Elle ne l’a pas fait dans la mesure. Et d’ailleurs pourquoi elle le ferait ? Pourquoi suivre la marche du monde si faire le surplace nous conforte ? Pourquoi suivre le mouvement de la lune ou du soleil alors que nous savons que ce dernier se lève à l’Est et qu’il se couche à l’Ouest ?

À tous ceux qui pensent que le contraire, je vous reviendrai prochainement. 

Si cet exercice oratoire semblait, pour vous, augurer une ère profondément sombre pour le pays, laissez-nous dans le moyen-âge et vivez le temps présent. Courez avec le temps mais sachez que personne n’empêchera qu’avec la foi, nous déplacions des montagnes.

Si vous êtes encore là à croire que vous pouvez vous en sortir sans la religion, vous êtes fichus.

Les « grands abatwip » et Twitter

L’aviez-vous remarqué ? Notre premier- ministre, on ne sait plus s’il est numéro un, deux ou trois dans l’ordre de l’exécutif, s’est installé dans le monde des abatwip pour quelques heures avant de s’en aller pour d’autres « mabanga ». Les gazouillis, ce n’est pas trop son truc. Comme pour la mairie. Contentons-nous de la page officielle du bureau. Et pourtant la vague n’avait pas fait son bonhomme de chemin.

Notre bien-aimé Premier ministre a fait une brève apparition sur notre monde de l’oiseau bleu. Il est venu et reparti aussitôt comme un éclair, au courant du mois de juillet. Une tentative avortée. Comme on aime bien le dire : tout est stratégique en politique. Et ce n’est peut-être pas une priorité pour Reta Mvyeyi, Reta Nkozi. Les boites à suggestions suffisent amplement. 

Pendant ce temps, la mairie de Bujumbura annonce que le bien-aimé maire de la ville n’a pas de compte sur aucun des réseaux sociaux. Là encore, la vieille méthode, la boite à suggestions est sollicitée mais si l’on veut éviter de faire la file devant cet outil, le compte officiel de la maire est là pour nous. Il y en a deux. Et à l’époque, il nous a été difficile de savoir lequel était l’officiel. Mais aujourd’hui, l’un des deux comptes est inactif . 

Revenons à l’activité des comptes sur les réseaux sociaux de nos institutions. Ne serait-il pas mieux d’avoir des comptes officiels interactifs ? Si l’on demande à la mairie de nous éclairer sur une question cruciale comme la dénomination des habitants de Bujumbura, est-ce trop demandé ? Ce n’est quand même pas demander de l’éclairage public ou encore la couverture de nos égouts ouverts. 

La twittosphère burundaise, qui est aussi une ville burundaise, a son mode fonctionnement même si l’on ne sait pas qui en est le responsable. Les habitants de cette sphère appelée les abatwip ont réveillé une vieille question existentielle. Comment nomme-t-on les habitants de Bujumbura ?  Quelqu’un d’affirmer que ce sont les Bujalais

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