La jeunesse burundaise fait face à un grand défi, le chômage. Même si certains essaient de s’en sortir tant bien que mal par l’entrepreneuriat, la plupart des jeunes chômeurs préfèrent rester chez eux en attendant un improbable lendemain meilleur, ce que la blogueuse Inès Ininahazwe trouve inapproprié et propose alors une solution alternative.
C’est un secret de polichinelle, avoir un travail au Burundi revient soit à un coup de chance, soit à être pistonné ou être bardé de diplômes d’écoles étrangères. Mais que deviennent alors les milliers de lauréats de la vingtaine d’universités burundaises ? Très peu trouvent du travail, les autres se convertissent en petits commerçants (avoir déjà un capital n’est pas donné à n’importe qui) et la grande majorité retournent au bercail se tourner les pouces.
Mais est-ce la solution appropriée dans ce cas ? Faudrait-il s’assoir en attendant une manne qui ne viendra peut-être pas vu que le ciel nous fait grise mine et que cela semble vouloir perdurer ? Pourquoi ne pas utiliser ce trop-plein de temps libre et toute cette énergie inexploitée à bon escient ? Au risque d’en froisser certains, pourquoi ne pas faire du bénévolat et acquérir une expérience professionnelle qui pourrait nous être utile plus tard. Certains jeunes ont déjà essayé et tout en se formant, ils se retrouvent en train de contribuer au bien de la communauté.
« L’argent vient après»
Alida est une jeune femme de Carama qui a clôturé ses études en psychologie clinique en 2014. Et très jeune, elle s’est mise au volontariat, dans un des camps d’été organisé chaque année par le Centre Jeune Kamenge. « Le plus excitant était de rencontrer d’autres jeunes. J’ai eu sous ma responsabilité une unité de douze adolescents, que je devais aider, guider. Après le camp, j’ai continué à faire du volontariat dans différents domaines, et je continue jusqu’à maintenant. J’y ai découvert un tas de trucs, que je ne connaissais pas avant», confie la jeune maman.
Même si sur le coup ça ne rapportait pas grand-chose financièrement, Alida y a tissé de belles relations, ce qui fait qu’indirectement, elle s’est retrouvée plus tard assistante de recherche privée pour une personnalité et n’a pas eu aussi peur d’embrasser des responsabilités, comme être la chargée de recrutement du programme YALI (Young African Leaders Initiative). Pour cette trentenaire, le volontariat est une belle aventure : « on y découvre nos forces, nos faiblesses, on gagne l’expérience, la reconnaissance, et surtout l’influence. »
Que dire alors à nos jeunes frères burundais assis à longueur de journée sur les ligala. Les mots comme « twaragutse » (on mérite mieux, ndlr) devraient être bannis de notre vocabulaire. Si contribuer gratuitement au changement de la société n’est pas une raison pour retrousser les manches, allons au moins à la conquête de notre expérience professionnelle. De toutes les façons, n’avons-nous pas déjà passé une éternité à user nos fonds de culotte sur les bancs de l’école sans percevoir le moindre sou ?
cher lecteur bonjours,
vrmt c ‘est honteux de terminer les etudes et retourner au ligara, moi personnelement je suis près à embrasser le volontariat car l ‘aide humanitaire est mon rêve .je suis en bac 3 ds la faculté de soins infirmiers.
Faire le volontariat c’est bien et ça aide à renforcer les conaisences acquises, mais quant à moi je pense que le problène est de savoir dans quelles socièté a-t-on besoin de volontaire.Pourquoi dans les appels d’offres on demande d’expériances sans qu’on ne demande pas de volontaire affin d’avoir ces expériences?