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La cuisine, bête noire des enfants VIP à Bujumbura

Dans les quartiers populaires, les jeunes se débrouilleraient mieux en cuisine que dans les milieux haut-standing. Et sur cette même question, les garçons seraient plus à l’abri des critiques  que la gente féminine. Ce qui est inacceptable selon  la blogueuse Inès Ininahazwe.

À Bujumbura, nombreux sont les ménages qui utilisent des travailleurs domestiques, quels que soient les moyens dont ils disposent. Certes, pour les parents qui vont au travail chaque jour et envoient leurs enfants à l’école, ça allège les tâches de la maison. Ainsi, beaucoup de jeunes grandissent sans savoir faire leur omelette.

Daniella, jeune fille de 20 ans, qui vit à Kinindo, un quartier bourgeois, regrette : « J’ai grandi, entourée des personnes qui s’occupaient de tout à la maison. Je n’avais qu’une préoccupation : mes études. Ma mère ne nous permettait d’aller à la cuisine. Je me suis vite désintéressée, d’autant plus que les distractions ne manquaient pas.» Arnaud, son petit frère, trouve par contre que les fourneaux sont faits pour les femmes, et compte sur sa future épouse pour les affaires culinaires.  

Une autre réalité dans les quartiers populaires

Alima, jeune élève, habite Buyenzi, un quartier qui regorge de petits restaurants dont les mets sont souvent jugés délicieux. Pour elle, c’est indispensable de savoir cuisiner : « Que tu le veuilles ou non, chez nous, tu apprends à cuisiner très tôt. On grandit en sachant faire différents sortes de plats. Ce serait vraiment le bonheur si les jeunes s’intéressaient  à la cuisine, surtout pour les  filles, parce que la vie est pleine de surprises. Si je tombe sur un mari qui exige que la nourriture doit être faite des mains de sa femme, et que je ne sais pas le faire, ce serait la honte pour moi! », témoigne-t-elle.  

Un avis qui divise. Personnellement, c’est aussi intéressant de rencontrer un homme qui sait s’y prendre, capable de surprendre sa femme et ses enfants par des plats qu’il  fait. Si à l’heure actuelle l’on prêche contre le sexisme, la « cuisine pour tous » devrait faire aussi partie de la bataille.

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Les commentaires récents (9)

  1. C’est quand même comprehensible! Bien dit! Il faut q’une fille et un graçon tous les deux s’intéressent à cette activité domicile, non pas seulement pour faire face à un futur partenaire naif. C’est plutôt fondamental. Dans la vie, il faut s’apprêter à vivre des probable circonstances.

  2. C’est quand meme honteux d’epouser une femme qui sait pas faire la cuisine,c’est la faute aux parents je pense que ça aussi ća fait parti de l’education!Est ce que à l’epoque de nos grands mères c’était comme ça?une fille devrait savoir tout ce qui est en rapport avec le foyer avant d’etre epousé,ça me fait vraiment honte de voir bcp de maman ici en ville qui depuis le 1janvier jusqu’au 31 decembre leurs mari et leurs enfants ne mangent que la nourriture du groom tout ça juste par ce que leur maman sait pas preparer,les femmes reiveillons nous apprenons à nos enfants la cuisine c’est important c’est éduquer aussi.Refuse tout à l’enfant si tu veux sauf l’education!

    1. « C’est quand meme honteux d’epouser une femme qui sait pas faire la cuisine » N’est-ce pas que tu preferes aussi epouser une femme qui a un travail,salaire comme toi? On est plus a l’epoque de nos grand meres! S’il faut apprendre aux filles la cuisine ,il faut aussi le faire pour leur freres!

  3. J en convient savoir cuisiner c est vraiment indisponsable pour la fille mais aussi bien pour le garçon; mais ce mari qui « exige » aussi comme si la femme était destinée à la vie de femme de foyer, il y a aussi une racune.

    1. Tous les enfants devraient apprendre à faire la cuisine. Ceux qui ont eu la chance de voyager dans certains pays de l’Afrique de l’Ouest en savent quelque chose.