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Camp d’été Yaga 2018 : un séjour inoubliable !

Du 20 août au 2 septembre, un camp d’été organisé par Yaga Burundi s’est tenu à Bujumbura. Animateurs, chefs d’associations, étudiants, élèves, commerçants, professeurs,… le camp a enregistré plus d’une soixantaine de participants venus des quatre coins du pays. Qu’en ont-ils gardé?

« Coup de chapeau ! Je suis très contente d’avoir participé au camp d’été Yaga 2018 », s’exprime, sourire aux lèvres, Sacha Christa Ntore. De grands sourires, une joie non dissimulée, voilà l’image qui définit ce qu’a été le camp d’été Yaga. Durant 12 jours, les formateurs se sont succédés afin de donner de l’espoir à une jeunesse qui œuvre à la construction de meilleurs lendemains. Il a été très difficile pour l’audience de se séparer de chacun de ces orateurs, tant leurs expériences étaient intéressantes. Les thèmes développés étaient diversifiés et concernaient l’élaboration et gestion des projets, l’utilisation bénéfique et responsable des réseaux sociaux, le leadership, le blogging et la gestion pacifique des conflits.

Un camp venu à point nommé

Moment exceptionnel d’échanges, de formations et de débats, l’évènement a été une aventure unique. Pour Élie, un des participants, le thème sur l’élaboration et gestion des projets a cartonné et a éveillé sa conscience : « Les témoignages dans la salle, à la fois émouvants et accablants, démontraient sans ambiguïté les difficultés de chômage dans lesquelles baigne la jeunesse instruite. Maintenant, les connaissances et expériences acquises, me permettront de sortir de ce chômage en développant mon propre projet pour le présenter aux bailleurs ou m’associer aux autres. »

Pour Colombe Tuyikeze, le camp lui a permis de déconstruire certains préjugés : « Dans un pays souvent terni par des images de guerres et de stéréotypes désuets, les amitiés nouées dans notre diversité et le thème de résolution pacifique des conflits ont  été l’occasion pour chacun de se libérer et délivrer une part de lui-même. Ainsi, chaque identité, s’additionnant les unes aux autres, incarnait un message de tolérance, de compréhension, et de déconstruction de certains préjugés dont nous sommes victimes. »

Un soupir de satisfaction

Pour Dacia Munezero, coordinatrice du camp, le but était de contribuer au renforcement des capacités des jeunes leaders pour faire face au chômage et à la gestion des conflits liés à ces crises que le pays a traversées. Elle ne cache pas sa joie en disant que le but a été atteint : « Si on devait vraiment parler des participants, on ferait un article précis sur chacun d’eux car ils ont démontré quelque chose d’unique. Non seulement, ils arrivaient avant l’heure, mais en plus ils étaient très investis. Les questions fusaient, et jusqu’à la dernière seconde de l’évènement, l’intérêt brillait dans leurs yeux.»

Spageon Ngabo, un des responsables de Yaga, encourage les jeunes qui ont eu la chance d’être dans ce camp à exploiter les compétences acquises pour être des portes-flambeaux et des bâtisseurs de la paix durable, source d’inspiration et de développement dans leurs communautés.

 


A relire : Camp d’été Yaga 2018 : les inscriptions sont ouvertes

 

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Les commentaires récents (2)

  1. Pourquoi vous ne nous avez pas donné les frais de transport comme vous l’aviez dit ci-haut??? Mais quand même coup du chapeau pour le premier essai! Apprenez à tenir vos promesses…..