article comment count is: 0

Burundi : challenge des blogueurs pour célébrer la Journée internationale des droits de la femme

Alors que le monde célébrait ce 8 mars la journée internationale dédiée aux Droits de la Femme, la blogosphère burundaise n’a pas été en reste. Elle s’est lancée un challenge : parler de la femme burundaise sous plusieurs aspects. La journaliste-blogueuse Monia-Bella Inakanyambo  revient sur les articles qui ont été rédigés dans cet esprit.

Les Droits de la femme. Des Droits qui ont longtemps été bafoués ; la femme remise sans cesse « à sa place », pour ne pas dire «  plus bas que l’homme ». Dans la société burundaise, aucune occasion n’a été ratée pour rappeler à la femme qu’elle appartient « au sexe faible », et qu’elle n’a qu’à s’y faire. Avec son billet Umukenyezi : Umuco , Dorel Ndayisaba rappelle combien, des générations durant, la femme burundaise a dû se plier à des volontés qui n’ont pas été forcément les siennes.  Mais les choses commencent à évoluer. Et c’est tant mieux.

C’est dans cette lignée que Wamkazi Wa Afrika, à travers son billet Will you break the glass ceiling demande à la femme si elle est prête à briser la bulle qui l’a longtemps maintenue figée. Parce que son combat n’engage plus qu’elle désormais, mais toutes les générations futures.

Dans le temps, c’était rare qu’une femme burundaise aille à l’Université. Parce qu’une fois son diplôme de baccalauréat en poche, il était temps de se trouver un mari, société exige.   Peu importe combien son avenir promettait, combien il semblait brillant. Nos mamans ont, pour la plupart, vu ainsi leurs études écourtées. Et qui sait ce qu’elles seraient devenues aujourd’hui si elles avaient eu la chance d’aller plus loin ? C’est le cas pour la maman de Karl Chris Nsengiyumva,  son héroïne, avec son billet Mama.

Pour Thiena Corlie Gapfasoni dans Umukenyezi : But What if ?, la femme est ce qu’elle est. Elle est une force œuvrant dans le silence. Elle est complexe et n’a plus besoin de tout exprimer en pleurs. Parce qu’elle est l’héroïne qu’elle a toujours cherché à être.Quant à Edna Thecla Akimana, avec Umukenyezi : She is called woman, elle rappelle donc toutes ces tâches qui incombent à la femme et qui la rendent si Femme.

Pour Lynn Duchesse Iraduhaye, la femme se doit d’être économiquement indépendante dorénavant, car elle le peut. Elle est revenue sur le passé, le présent et un futur économique qu’elle souhaite pour la femme burundaise, à travers son billet de blog Umukenyezi : Tous pour son Indépendance économique.

De toute façon, la femme n’a plus d’excuses. Elle n’a plus à se sentir inférieure, elle ne l’est pas. Elle doit aller de l’avant et encourager les autres femmes à en faire autant. Gratia Ancilla Ndikumana le dit si bien dans Umukenyezi : Femme, tu n’as plus d’excuses.

Et donc « A la femme !» , pour tous les combats qu’elle mène de front. Avec assurance.

Est-ce que vous avez trouvé cet article utile?

Partagez-nous votre opinion