»Mon mari m’a laissée pour une ‘Bôtchô’ (ndlr : désigne aussi une femme au postérieur surdimensionné) ! Ca me rend toujours triste et je tiens à le reprendre et à le garder pour toujours. J’ai décidé donc d’acheter et d’appliquer la pommade Bôtchô », affirme Célestine Aya, répudiée par son concubin qui la juge désormais trop chétive pour le satisfaire.
»J’aimais les grosses fesses, mais je n’en possédais pas. J’ai entendu parler de ces produits, je les ai essayés et ça a marché. Aujourd’hui, lorsque je me promène, je sens les regards dans mon dos et cela me fait plaisir. Je sens que j’existe », avoue Fanta Diabaté avec fierté. Fanta a pu corriger son »handicap » et désormais, elle peut marcher de longues distances dans la rue sans complexe aucun, sachant que les regards se posent sur son derrière.
Quand les belles-mères s’en mêlent
»Ma mère, venue du village pour passer des vacances chez moi à Abidjan, m’a demandé de me trouver une femme, une vraie. Elle trouve que ma copine est trop maigre pour me rendre heureux », raconte Amoah Arnaud. « Je tiens à ma mère et je veux conserver ma copine. Alors, j’ai décidé de lui acheter la pommade Bôtchô pour qu’elle l’applique. Elle l’essaie depuis seulement deux semaines, j’espère que ça va marcher », affirme le jeune homme, impatient quant à l’issue de cette aventure.
Corriger et surmonter un handicap, éviter une frustration, retenir un mari au foyer, s’attirer le regard des hommes, bref, les raisons qui poussent les jeunes filles à utiliser Bôtchô et Bobaraba sont diverses et variées.
Des rondeurs, mais à quel prix : l’avis du spécialiste de la santé !
Avoir des rondeurs mais à quel prix ? Selon le Dr Ahi Hilaire, pharmacien exerçant dans la commune de Cocody dans le District d’Abidjan, les pommades qui font grossir exagérément le postérieur peuvent avoir un impact négatif sur la santé et peuvent provoquer au-delà de l’augmentation asymétrique des fesses, des cancers et des difficultés liées à l’accouchement. Une alerte à ne pas négliger !