Le 14 juillet 2017, Yaga informait qu’une équipe de six jeunes Burundais a atterri aux USA pour représenter le Burundi lors des jeux olympiques sur la robotique. Ce 20 juillet 2017, des médias nous apprennent que toute l’équipe a disparu. Interrogations de la part du blogueur Spageon Ngabo.
L’information est tombée vers midi, ce 20 juillet 2017 : « Six jeunes de l’équipe burundaise sur la robotique venue pour une compétition internationale sont déclarés introuvables depuis ce mercredi», publie Washington Post.
Cela faisait exactement dix jours que la communauté des blogueurs burundais Yaga dénonçait l’attitude de ces jeunes qui profitent des formations ou d’autres opportunités de renforcement de capacités à l’étranger pour faire leurs adieux au pays natal, mais sans penser aux conséquences.
Quelle mouche a piqué nos jeunes ?
« Un pays va vers sa ruine quand sa jeunesse ne trouve aucun intérêt à travailler pour son progrès », dirais-je.
Je ne pouvais pas cacher mon sentiment de fierté depuis que j’ai appris que des jeunes burundais ont réussi à réaliser l’exploit de construire un robot. J’ai proclamé que finalement « nous sommes capables », en toute fierté et reconnaissance envers ces compatriotes qui se sont distingués. Mais, moins de sept jours plus tard, aurais-je encore raison de dire que je suis fier de cette équipe ? Et si quelqu’un m’en demandais les suites, suis-je prêt à répondre, sans vergogne, qu’ils ont fini par se volatiliser au pays de l’oncle Sam ?
Maintenant, je n’ai qu’un tas de questions dans ma tête : nos jeunes ont-ils vraiment perdu tout espoir d’un avenir meilleur au Burundi ? Si les choses vont mal dans leur pays, n’est-ce pas une lâcheté de jeter l’éponge et s’en aller ? Ce qui est vrai, leur talent allait beaucoup bénéficier à leur pays, ne fut-ce qu’en inspirant la jeune génération.
« Rien ne se fera pour notre bonheur sans notre concours »
Que la population burundaise soit jeune à plus de 70%, ceci devrait être le pilier d’un avenir brillant, puisque les chances de trouver une main d’œuvre suffisante et une matière grise sont sûres.
Cependant, que cette jeunesse même ne soit plus intéressée de rester à la maison pour investir ses capacités au changement de ce qui semble devenir le statut quo, cela paraît comme un défi majeur.
Chers jeunes, nous souffrons certainement de l’égoïsme et la mauvaise foi qui ont caractérisé certains de nos aînés alors que la nation avait placé sa confiance en eux. Toutefois, cela n’a rien de valeureux pour être transmis à notre génération. Nous devons voir les choses autrement, nous aligner du côté du changement des mentalités qui nous maintiennent toujours à la queue du monde entier.
Cher bloggeur de YAGA. je vais seulement vous rapeller une citation: « on a un droit absolu de se sauver par tous les moyens d’une une chambre pleine de fumée dans laquelle on vous a enfermé »
J’étais content d’apprendre que des jeunes Burundais s’intéressent à la robotique puisque c’est un domaine quasiment inexploité au Burundi. Voilà qu’une opportunité s’ouvre à eux et ils veulent la gâcher pour vivre comme un « irrégulier » ou dirait-je un « fugitif ». Ça aurait pu devenir une ouverture pour des investissements .
Je ne sais pas quelle mouche a piqué les jeunes Burundais, mais faut qu’ils sachent et comprennent que le Burundi ne pourra se développer sans eux. Aller chercher la vie ailleurs n’est pas pour autant une raison d’abandonner son pays natal.
Moi je crois que notre blogueur a droit de critiquer. Mais juste sa critique peut être critiquée aussi. Tu ne sais pas ce qui a motivé leur geste et leur décision. Et honnêtement, je ne suis pas si sûr ce que serait ta décision si tu était à leur place. Mais bon, les opinions sont comme les trous du ****ul; chacun en possède un.
qui n’aurait pas saute de joie en entendant le nom Burundi dans cette competition? une premiere dans son histoire non? il est malheureux de constater que ceux qui etaient senses sauver le pays sont les memes qui le fuient. mais quel exemple donnent ils a ces jeunes generations qui avaient place toute leur confiance en eux? il est vrai la vie n’est jamais facile et on n’obtient pas toujours ce que l’on veut quand on le veut, mais souvenez vous que Barak Obama est le resultat de « I have a dream » de Martin Luther King. si on y croit pas, ou est l’avenir de notre pays? si ce ne sont pas ces jeunes qui y croient, qui alors?