La fin de cette semaine a été marquée par un événement : le forum national des femmes leaders, au cours duquel la Première dame, Angeline Ndayishimiye, a secoué nos cervelles, au propre comme au figuré, par un discours résolument antiféministe. Une chose est certaine : ma mère n’aurait pas dit la même chose, de son vivant.
Paix à son âme, maman a rejoint son Créateur il y a de ça 12 ans et 6 mois exactement. N’eût été le discours de Madame Angeline Ndayishimiye, je n’aurais pas pu me souvenir de cette date tragique du 5 mars 2008. Paradoxalement, c’est 12 ans après la mort de ma maman que je viens de réaliser à quel point elle était féministe. J’y reviendrai, d’abord regardons ensemble le pourquoi avant le comment.
Sans équivoque, le discours de la First Lady était clairement patriarcal : « Nous nous sommes rendus compte qu’il y a un mauvais esprit de rébellion qui a attaqué les femmes qui ont de l’argent dans leurs poches. Cela dépend de la manière dont chacun a été éduqué… Il y a aussi ce qui a été dit par le ministre de la Justice qui, lui aussi nous a prodigué des conseils. Elle a parlé au sujet de l’égalité des genres ; cela n’arrivera jamais, jamais ça ne réussira et jamais vous ne le verrez. Je vous donne un petit exemple : quand vous êtes assise à côté d’un homme, qui n’est même pas votre époux, et quand il t’est difficile d’ouvrir même une bouteille d’eau, tu lui demandes de te l’ouvrir. Pourquoi ne pas l’ouvrir toi-même ? Voilà un exemple qui prouve que, ce qui est de l’égalité homme-femme, oubliez ça d’abord ! Au Burundi, ça n’arrivera jamais… »
Féminisme, ce « démon » ?
Madame Angeline n’a bien sûr nulle part explicitement mentionné le mot « féminisme », mais si aspirer et/ou réclamer l’égalité des droits et des chances entre les hommes les femmes est ce dit « démon », alors c’est bien du féminisme dont il est question. Je pars de la définition de ce concept comme «mouvement militant pour l’amélioration et l’extension du rôle et des droits des femmes dans la société», tel que dégagée par cette blogueuse.
Si c’est vraiment ça le féminisme, et que c’est démoniaque, je suis sans nul doute possédé, même si je suis un homme ! Et je sais aussi que je ne suis pas le seul. Et croyez-moi, pour ceux qui veulent nous exorciser ce démon, la tâche ne vous sera pas facile, car, je ne me vois pas une petite seconde en train de limiter l’épanouissement de ma sœur. Et ces convictions, je les ai héritées de ma maman, qui n’est plus.
Ma mère, cette féministe silencieuse
Je me souviens de son visage, comme si c’était hier soir quand, assise avec tous ses enfants au salon en attendant que le dîner soit prêt, elle nous prodiguait des conseils. Elle nous a toujours répété une phrase : « Ngaha, ntabikorwa vy’abahungu n’ivyabakobwa bibaho ! Mutegerezwa gusangira vyose ! » ( Ici, pas d’activités réservées aux seules filles ou aux seuls garçons ! Vous devez tout partager ! Ndlr). C’était souvent après une longue explication de comment la société burundaise a toujours « mal éduqué » ses filles et ses fils, en distinguant d’une part les tâches réservées aux filles et d’autre part celles pour les garçons.
Maintenant, je suis un jeune homme fiancé, et pour bientôt, je vais me marier. À chaque fois que je pense à notre vie de couple, je me vois en train de préparer le plat préféré de mon épouse, parfois laver ses vêtements et lui repasser in extremis la petite robe qu’elle voudrait mettre pour une sortie … Je pense aussi que j’arrangerai très bien notre lit, quand je serai le dernier à le quitter !
Aîné de la famille, je me sens aussi prêt à partager, à parts égales, avec mes deux sœurs, tout l’héritage que nous auront laissé nos deux parents. Et ça, je l’ai toujours explicitement dit à mon petit frère et mes deux sœurs. Les trois n’y trouvent aucun problème, heureusement. C’est notre choix.
Alors, entre ma maman et Madame la First Lady, j’ai déjà tranché.
Ivyo uvuze ko uzokora hari benshi babikora n’abandi bazobikora ariko si vyo bita » féminisme » , ico nita mu kirundi » akaguma ». Ko abakenyezi bisanzura mu kibano no mu mirimo ni vyiza cane ndabishaka kandi novyishimira. Ariko hari uburyo bwiza bwo kubikora .
Mudufashe muce muduha insiguro ya « feminisme » rero kuko turavye ku nsiguro zitangwa hose, umwanditsi w iyo article yabisiguye neza cane. Ba mureka rero kwironderer insiguro z amajambo mutatanguje.
Vraiment,intéressante votre article….la masculinisme est un problème qui ronge la société et qu’on ne doit plus tolérée.,…. Égalité pour tous….
Je crois que le problème n’est pas l’égalité des genres ; je pense que c’est plutôt l’incompréhension de ce qu’est l’être humain si on croit au moins dans la théorie de la création de l’homme. Ici homme veut dire être humain, homme et femme confondus. Selon la création, Dieu a pris son esprit et l’a mis dans un corps ; au premier temps dans un corps masculin, et puis dans un corps féminin. Comprenez donc que spirituellement nous sommes égaux, mais différent corporellement.
Umuvyeyi wawe yari yaguhanuye neza ariko yabaye « narrow », iyo akubwira ko udashoboye kwibungenga ariko ko mushikawe abishoboye….
Nawe iyo umenya ko umugore adatwara imbanyi ataronse urubuto rw’umugabo, atayitewe nawe wari kumenya ivyo ishikiriza. Ikikwereka ko nawe uhengamye , il faut tourner la langue sept fois avant de parler
Sinumva impamvu bitera impari.la societé Burundaise east bien structurée.la femme doit résever une profonde soumission à l’homme.si l’heritage peut Dans certain cas etre equitable,cela est loin une egalité entre l’homme et la femme.c’est juste une coutume qui s’impose Mais pas une regle qui va créer cette comparaison :homme=femme.Agateka aho kamye umugabo azokwama ari umugabo.Mrci à Fist Lady de dérouter la Categorie feminine Burundaise
Le débat sur l’égalité des genres a été tranché par la Constitution qui dit en son article 13 que « Tous les burundais sont égaux en mérite et en dignité… ». Tous s’il vous plaît, hommes et femmes. Nous n’avons peut-être pas bien compris le fond de la pensée de la Première Dame, car elle est naturellement en première ligne dans la lutte pour que ce principe d’égalité soit respecté et traduit dans les faits.
Ivyo First Lady yavuz ni ukuri kuzuye kubabaza bamwe bafashe umuco w’abazungu ko ariko karorero kuzuye.Nayo ubundi ntamugore numugabo bangana n’Imana ntavyo yemey.Bidasigura ko umugore yokumirwa cank atogira uburenganzira.Ariko hariho hierarchie dans une societe humaine si minime soit elle.Ubundi bica biba ubusimbirahamw.nabobazungu bavuga ko bangana resultat turayibona kenshi nukunyinyurana mungo niho tunasanga divorces nyinshi.
Je crois que le problème n’est pas l’égalité des genres ; je pense que c’est plutôt l’incompréhension de ce qu’est l’être humain si on croit au moins dans la théorie de la création de l’homme. Ici homme veut dire être humain, homme et femme confondus. Selon la création, Dieu a pris son esprit et l’a mis dans un corps ; au premier temps dans un corps masculin, et puis dans un corps féminin. Comprenez donc que spirituellement nous sommes égaux, mais différent corporellement.
Il faut juste saisir la nuance entre égalité et équité, pcq oui Les femmes ne seront jamais égales aux hommes et vice-versa. Par équité j’entends égalité Des chances et Des droits pcq coe le disait votre mère, paix à son âme, il n’y a pas de tâches exclusivement destinées aux filles ou aux garçons
👏🏾Vôtre fiancée sera une épouse heureuse.
L’homme ne sera en aucun cas égal à la femme. La première Dame n’avait pas tort. Si tu te ressens égal à ta femme,mon frère tu ignores les responsabilités que Dieu t’a données.La femme c’est l’une de tes os.Est -ce que tu as un seul os? Tu en a plusieurs.A moins que tes idées soient antibibliques,Sinon l’homme c’est l’homme et la femme c’est la femme.
Je voudrais bien vous comprendre, mais expliquez-moi pourquoi moi, homme, aujourd’hui, je me trouve sous le commandement d’une femme ministre. C’est un exemple. Nous ne sommes pas égaux: elle est ma supérieure et moi ne suis qu’un subalterne. J’ai beau chercher l’explication dans la loi biblique, mais ne trouve pas de lumière la-dessus. Je n’ai pas mentionné la position de la Première Dame par rapport à un quidam comme moi: elle est de très loin supérieure à moi. Qui oserait dire le contraire?
Ntidute imico n akaranga vyaranze ba sokuru.Ibikorwa biragabuye kandi umugore ntazigera aba umugabo.Namba uri umugabo ukagira ngo responsabilités zawe nizo na madame wawe afise,bizokugora gato.Gusa ni ukwubahana umwe wese kuco ari.
toute personne est une copie unique dans le monde. Et chaquun devrait se réjouir de sa part. Si chaque personne prenait sa position homme ou femme rien ne causerai polémique. chaque personne a ses limites. que monsieur soit mesieur et madame madame,c’est tout .comme le prêtre se réjouit de son ministère et la soeur ipso facto tel devrait vous servir d’exemple umugore niyahinduka umugabo umugabo agacika umugore muzopfapfana mwese.
Kungana kw’ibitsina s’uko umugabo angana n’umugore oyaa ahubwo ko bagira uburenganzira bumwe ntakindi umugore arashoboye kuba ministre nk’umugabo ariko guharura ngo abagore 3 kuri 10 wapi!!
Kungana kw’ibitsina ntibikunda
Kimwe kija hasi ikindi hejuru
Kunganisha amateka n’amategeko atugenga navyo,ibwirizwa shingiro rirabitegekanya neza
Twokurikira rero umucokama
Tugakurikiza nibwirizwa shingiro
Ntidusamazwe nubwobudasa nvamakungu!
Ubundi ndashigikiye cane iryojambo rya 1st Lady!
Egalité nijambo ntinya cane ese icozana ngo tuvyite Kubahana, uko vyamye mumico kama. Tureke kurahura amafuti y’abo bazungu.Haraho twahora kwishuli batwigisha gusoma ngo: Data aratema, Mama akalima.Hari ibikorwa umugore yashobora nivyo adasboboye bitewe nuko aremye, umugore arabangukirwa mubikorwa vyo munzu no mu Bana biwe kandi bikamuhimbara. Kera eke nubu Umugabo niwe yaja ku Rugamba gukingira igihugu umugore agasigarana abana none mugomba kuvanga amasaka n’amasakramentu ga yemwe?Abana babahungu barategerezwa gufasha muhira ariko ntibabangutse nk’abigeme. Abavyeyi boshobora gucungera ariko abahungu baca baja kwitemberera, abigeme bikundira kenshi kuguma muhira. Niko bimeze nindemanwa!! Harya ba uga ngo Inkokokazi ntibika nikuki? Dans la nature c’est comme cela. Guteka biragora abagabo mu Burundi, kurira hejuru kunzu biragora abakenyezi mu burundi. Umwe wese arafise uburenganzira muvyo ashinzwe. Duharanire kubahana gusa niho tuzokubaka societé iteye igomwe Ubuntu aho bwamye vyonye gusa. Na Mme la presidente nico yifuza kudushikiriza. Kura ngaho ivyo vya feminisme. Twambara amapantalo kuko twigana ivyabazungu ariko ntamugabo yambara imvutano. Tuve ibuzimu rero tuje i Burundi. Ntidute kmico myiza yacu yo KUBAHANA no gutabarana mu mahoro no muvyago
arana abana
Merci pour votre article, ma mère dit la même chose, et savez vous quoi: l’un de mes frères est un talentueux artiste culinaire. 🙂 Mais aussi arrêtons de réduire la femme aux taches ménagères. Que serait devenu cette nation pendant les différentes crises n’eut été ses femmes?