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Jeunes et politique : je t’aime, moi non plus

Une enquête récente montre que, dans sa majorité, la jeunesse africaine exprime un intérêt certain pour la politique et les affaires publiques. En revanche, il apparaît que peu de jeunes participent activement à la vie politique.

Malgré un intérêt assez marqué pour la politique, le fossé entre les jeunes et la vie politique se creuse. Voilà ce qui ressort d’un sondage mené auprès d’un millier de jeunes Africains originaires de plus de 30 pays différents.

Selon l’étude d’Afrobarometer publiée le 12 août dernier, plus d’un jeune Africain sur deux âgé entre 18 et 29 ans se dit « très » ou « plutôt » intéressé par la politique. Avec seulement 29%, la Côte d’Ivoire est le pays qui présente le plus faible taux de jeunes montrant un intérêt pour la politique. Un chiffre bien loin de ceux de l’Égypte ou de la Tanzanie où plus des trois quarts des jeunes se disent intéressés par les affaires publiques.

Manque d’engagement inquiétant

Au-delà de cet intérêt marqué pour la politique, l’enquête révèle par contre, qu’en matière d’engagement civique, les jeunes africains sont peu impliqués. Leur participation au sein d’organisations communautaires (ONG, partis politiques, etc.) semble particulèrement faible, et ce même dans des pays ayant une tradition démocratique assez solide.

Pour l’institut de sondage, si la jeunesse africaine ne s’engage pas pleinement sur le terrain politique, l’opportunité de prospérité donnée à l’Afrique, grâce à sa population jeune et en forte croissance, pourrait se transformer en menace potentielle pour la sécurité et la stabilité du continent.

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