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Si l’humain est responsable du changement climatique ? Là n’est pas la question

Les conséquences des changements climatiques ne sont plus à démontrer mais ce blogueur s’y prête quand même. Son message en filigrane : face à l’urgence climatique, nul ne devrait se défiler. 


Le changement climatique est un facteur clé et un accélérateur de l’extrême pauvreté dont souffrent les humains. Il modifie l’équilibre thermique de la terre et de nombreuses conséquences sur l’homme et l’environnement. Le climat est un ensemble d’éléments qui caractérise l’état moyen de l’atmosphère dans une région déterminée. On distingue des conséquences directes et des conséquences indirectes du changement climatique.

En effet, les changements climatiques posent une question déterminante de notre époque et nous sommes à un moment décisif. De l’évolution des conditions météorologiques qui ont des effets sur la production agricole et alimentaire, à la montée du niveau des mers et des lacs (comme nous l’avons vu la fois passée à Bujumbura sur le lac Tanganyika) augmentant des risques d’inondations. Ces conditions, ajoutées aux mauvais systèmes d’assainissement, favorisent la reproduction des moustiques et d’autres vecteurs dans les eaux stagnantes.

Les conséquences des changements climatiques sont mondiales en termes d’effets et d’échelle. Par exemple, on peut évoquer les risques d’être touché par des maladies comme le choléra, l’insuffisance des latrines peut causer des maladies liées à l’hygiène. On peut avoir de la sécheresse des sols qui cause la famine. Le changement climatique peut causer aussi des rabougrissements surtout chez les jeunes (rabougrir, c’est cesser de pousser, de grandir, à cause du manque de nourriture suffisante et équilibrée). On peut aussi évoquer les déplacements et conflits causés par les inondations (par exemple les inondations de Gatunguru en 2014 ont causé des déplacements de nombreuses familles).

Dans le changement climatique, on pourrait aussi parler de l’atmosphère qui est polluée. Cela entraîne une intensification des cas d’asthme et des maladies pulmonaires. Aussi, on trouve différentes sortes des cancers liés à ce changement climatique (cancer de la peau, cancer des poumons, etc.), sans oublier la durée de vie qui a été diminuée par ces crises climatiques. Par exemple : nous voyions avant des gens qui durent, c’est-à-dire qui avaient l’âge un peu avancé, mais aujourd’hui quelqu’un qui a 75 ans peut avoir des risques de mortalité. 

Des points de basculement dans le système climatique imprévisibles pourraient bientôt être atteints. Il est scientifiquement impossible d’attribuer chaque événement météorologique au changement climatique actuel. Sur le plan statistique, il est toutefois possible de prouver que le réchauffement mondial augmente petit à petit. Ainsi, d’un côté, certaines conséquences naturelles n’ont rien à voir avec les changements climatiques. De l’autre, selon les études scientifiques très sérieuses, le climat se réchauffe. Il faut qu’on planifie les cartes pour bien gérer les catastrophes en se basant sur les milieux les plus fragiles et les catastrophes qui les menacent. Par exemple : comme nous avons vu que Gatunguru est plus fragile aux inondations, alors le gouvernement pourrait mener des activités en partenariat avec la protection civile pour protéger les habitants de cette région mais aussi leurs biens.

En définitive, on ne peut pas dire avec certitude que « les changements brutaux et bizarres du climat » sont les résultats des actions et des comportements des êtres humains seulement, nous devons agir pour sauvegarder notre planète. Sans actions immédiates, il sera beaucoup plus difficile et coûteux de s’adapter aux conséquences futures de ces changements.

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