De nos jours, l’éducation et la nutrition des enfants laissent à désirer, et la pauvreté des ménages n’est pas étrangère à cette situation. Consciente de cette triste réalité, cette jeune fille adresse un clin d’œil au ministère en charge des droits des enfants.
La petite enfance se trouve entre zéro et 8 ans. Les enfants à cet âge rencontrent des difficultés en rapport avec leur éducation et leur nutrition. En effet, dans leur éducation, il y a un manque cruel des infrastructures et du matériel d’apprentissage adapté, qui correspondent à l’approche ludique et éducative appropriée à ce groupe d’enfants. Les enfants des zones rurales n’ont pas la chance d’étudier convenablement pour améliorer leurs fonctions cérébrales, car il n’y a pas d’écoles préscolaires (maternelles) suffisantes et d’enseignants qualifiés dans notre pays.
Concernant la nutrition, certains enfants ont des parents pauvres qui n’ont pas de moyens suffisants pour les nourrir convenablement. Ici et là s’observent alors des enfants qui en souffrent. Certains d’entre eux manquent d’affection de leurs parents. Ce manque est dû : à la pauvreté, car les parents n’ont plus de temps pour s’occuper de leurs enfants. Ils cherchent toujours de quoi les nourrir. A cause des conflits armés, des enfants perdent leurs parents étant très jeunes. Les jeunes filles qui accouchent ne veulent pas devenir mères. Certains parents mettent au monde plusieurs enfants en disant « Imana izorera ». L’enfant manque l’affection de ses parents et quelques fois, il y a manque de nourriture suffisante. La nutrition et le manque d’affection causent ainsi un mauvais développement physique et émotionnel chez l’enfant.
Face à cet état de choses, le ministère en charge des droits de l’enfant devrait organiser des groupes et des individus travaillant dans ce domaine pour leur formation, animer des émissions radiodiffusées et télévisées pour que les parents puissent connaître les impacts de n’être pas proche de leurs enfants pour mieux éduquer. Au ministère de l’éducation, il devrait mettre en place des programmes (matières) parlant du développement de la petite enfance en milieu scolaire et universitaire pour qu’un enfant puisse grandir en connaissant les défis liés au développement de la petite enfance. Toute personne devrait lutter contre les conflits qui causent les décès et la famine dont les conséquences pèsent lourd sur la petite enfance freinant ainsi le développement normal.