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Covid-19 et l’église : chuuut, ici on prie !

Le gouvernement clame depuis un certain temps que le Covid-19 n’est allé nulle part et qu’au lieu de diminuer, il augmente de façon exponentielle. Il rappelle pour cela que les mesures de prévention de la pandémie doivent être de rigueur,  plus que jamais. Sauf que dans les églises, la prudence a cédé la place à l’insouciance. Cette blogueuse en perd tout son latin. 

Avec l’augmentation des contaminations de ces derniers mois, les mesures barrières ont fait leur retour : distanciation sociale, port du masque dans les transports en commun, lavage des mains et autres mesures accompagnatrices comme la fermeture des boîtes de nuits, karaoké, l’interdiction de tout rassemblement public…Tout ça, c’est bien, mais… 

Et nos chères églises alors ?

« Dans la charité du Christ levons nos mains pour souhaiter la paix du Christ à notre voisin », dixit le prêtre de l’une des églises de Gitega. La pandémie oblige, on ne peut pas se toucher pour ne pas risquer de contaminer ou d’attraper le Covid-19. Seulement après la messe, bonjour les accolades et les échanges de bisous, comme si cette pandémie n’existait plus. 

Même scène à la sortie des boites de nuit, des karaokés, des veillées de prière, des croisades, des messes, des louanges, etc. Les fidèles, comme les fêtards se croient peut-être sous une protection divine ou surnaturelle. Les nouvelles vagues et les nouveaux variants du coronavirus ne semblent pas les effrayer outre mesure. Certes, certaines mesures ont été prises par quelques églises pour protéger leurs ouailles contre le fléau qui menace le monde. On peut citer ici la distanciation sociale, ne pas se saluer, mettre un masque et se laver les mains avant d’entrer dans la « maison du seigneur ». Mais leur respect semble être le cadet des soucis des fidèles. 

Les restrictions ? Pour quoi faire?

Les seaux d’eaux sont invisibles et le masque n’est porté que par très peu de fidèles. La distanciation sociale, n’en parlons pas. Les fidèles sont assis les uns contre les autres comme si de rien n’était.

« Imana iratubona ntaco tuzoba ! » (Dieu veille sur nous,  il n’y a rien à craindre Ndlr), se disent-ils pour se convaincre eux-mêmes. Malheureusement, certains reviennent pour dire après : « Nsengera ndaremvye » (priez pour moi, je suis dans un état critique). Ce déni que bon nombre de fidèles vivent empire la situation et contribue à la hausse des cas de Covid-19. Respecter les mesures de prévention du coronavirus pour rester en vie, c’est peut-être un des meilleurs moyens pour continuer à prier le bon Dieu. 

Un homme averti… 

 

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Les commentaires récents (1)

  1. Marfa, niwaba utarandura komeza wikingire. Ariko umenye ko ivyo utazi vyose canke utemera bidasigura ko bitabaho. Cette protection divine ou surnaturelle dont vous parlez à contre coeur existe.

    Gukurikiza amategeko ni vyiza, ariko tube turaretse ivyo gukaraba no kwambara masque, n’abiteje incanco barandura Covid alors qu’ils étaient sensés être protégés. Mbega ko twumva ko hari ibihugu abantu bugaraniwe mumazu aho hantu Covid yoba yaraheze?

    Les pandémies ont toujours existé, et les épidémiologistes ont toujours trouvé des solutions. Pourquoi pas pour le Covid?

    Naho twese twohona tukava kw’isi Imana iguma ari Imana, sa puissance et sa gloire demeurent éternellement. Ndakwipfurije ko umusi umwe wozobitahura!