ChatGPT, cet outil conversationnel établi à partir d’une intelligence artificielle (IA), développée par l’entreprise OpenAI, est sur toutes les lèvres depuis la fin de l’année 2022. Dans ce billet, coécrit avec ChatGPT, on revient sur le chômage au Burundi.
Avant tout. Petite mention : une partie du chapeau (le petit paragraphe en gras qui sert d’introduction) de ce billet a été écrite par ChatGPT lui-même. Une prouesse technologique, n’est-ce pas ? Mais, comment tout cela a commencé ?
Le 30 novembre 2022, exactement à 20h06, un tweet d’un certain Greg Brockman (président et co-fondateur d’Open AI) apparaît sur le time line. Le tweet dit : « Just launched ChatGPT, our new AI system which is optimized for dialogue » (« Nous venons de lancer ChatGPT, notre nouveau système d’IA optimisé pour le dialogue »).
Just launched ChatGPT, our new AI system which is optimized for dialogue: https://t.co/ArX6m0FfLE.
Try it out here: https://t.co/YM1gp5bA64
— Greg Brockman (@gdb) November 30, 2022
Et c’est le début d’une ChatGPTmania sans précédent qui va déferler sur le net.
L'intelligence artificielle nous fait entrer dans une nouvelle ère. S'adapter et dompter ses outils est l'unique voie.
Et si le #Burundi en profitait pour devenir une superpuissance ? Découvrons-le avec @AudryCarmel257, version Nostradamus : https://t.co/CgFCja44OY#technologie pic.twitter.com/UkmPRPVed0
— Yaga Burundi (@YBurundi) January 18, 2023
Tout le monde veut converser avec l’IA. Une vingtaine d’étudiants en France vont même repasser un examen après avoir triché grâce à ChatGPT.
Il semble que cette IA, connaisse tout sur tout. Même sur l’économie burundaise, ChatGPT à son mot à dire, spécialement sur comment résoudre l’éternel problème du manque d’emploi au Pays du lait et du miel.
Parmi les solutions au chômage, « il faut investir dans l’éducation et dans la formation »
L’agence burundaise de presse a publié un article au mois de février 2022 qui disait qu’« environ 53.4 % de Burundais actifs et occupés sont touchés par le sous-emploi, selon ISTEEBU ». Cela veut dire qu’un Burundais actif et occupé sur deux, est sous-employé.
Et le pays accusait un taux de chômage tournant autour de 1,9 % en 2020. Mais comme l’indique le Magazine Jimbere, ce « faible taux de chômage des Burundais est l’arbre qui cache la forêt ». Comment ? « Selon le Cadre stratégique de croissance et lutte contre la pauvreté (CSLP II 2012-2016), la très grande part de main d’œuvre au Burundi, soit un peu plus de 95%, est employée dans l’agriculture ». Peut-on encore lire dans les colonnes du Jimbere Magazine. Sans oublier que « c’est un domaine dominé par une agriculture vivrière d’autoconsommation, orphelin d’appuis financiers, notamment pour évoluer vers une agriculture plus orientée vers le marché, capable d’offrir des emplois plus durables et stables ».
ChatGPT : « Pour résoudre la question de manque d’emploi au Burundi, voici, quelques solutions : d’un, promouvoir l’emploi dans les secteurs-clés de l’économie, tels que l’agriculture, l’industrie manufacturière et les services, en améliorant les infrastructures et la formation professionnelle.
De deux, renforcer les capacités du secteur privé et améliorer le climat des affaires pour stimuler l’investissement privé. De trois, favoriser l’emploi des femmes et des jeunes en améliorant l’accès à la formation et en créant des programmes d’emploi spécifiques pour ces groupes.
De quatre, encourager l’entrepreneuriat en offrant des incitations fiscales pour les petites et moyennes entreprises. Et surtout, il faut investir dans l’éducation et dans la formation pour améliorer la qualification des travailleurs et répondre aux besoins du marché du travail ».
Dernièrement, un blogueur de Yaga après #Inkerebutsiday (un évènement qui réunissait le président de la République et les jeunes entrepreneurs les plus « audacieux ») est revenu sur le rôle de la formation dans l’économie nationale. Il écrit : « Rares sont cependant des journées de grande envergure où l’on discute de la qualité de notre système scolaire qui, somme toute, reste un vivier à main d’œuvre. Nul doute que pour conquérir le marché local ou international, il faut absolument des employés bien formés ».
ChatGPT ne nous apprend rien de nouveau avec ses propositions qu’il a citées ci-haut ; certaines sont même déjà en exécution. Mais avec quelle réussite ? Très tôt pour le dire ? Possible. Donnons-nous alors du temps, nous allons encore demander à ChatGPT dans dix ans, l’état des lieux.
Connaît tout sur tout 👏👏👏 Intelligence Artificielle
Quel est le AI que vous avez utilisé? Je sais que Chat GPT ne marche pas à Bujumbura!
Actuellement,chatgpt est disponible au Burundi, c’est super