Entre mythe et réalité, la virginité oscille entre fierté et fardeau. Certains la brandissent comme un étendard de pureté, d’autres s’en moquent et la prennent comme une absurdité surannée. Mais au fond, n’est-elle qu’une idée dictée par la tradition ou un véritable choix personnel ?
La question tombe parfois comme un couperet : « Es-tu encore vierge ? » Et selon la réponse – « oui » ou « non » – le regard change. Il s’adoucit, il s’endurcit, il juge, il envie, il méprise, il valorise. Pourquoi ?
Pourquoi cette obsession planétaire pour une membrane qui, biologiquement, n’a rien d’une alarme incendie ?
On t’apprend à la garder comme on garderait un secret. À la défendre comme on défendrait une frontière. On t’en parle comme d’un don, une offrande sacrée. Mais à bien y réfléchir, qu’est-ce qu’on t’a vraiment appris ? À connaître ton corps ? À l’aimer ? À le comprendre ? Non. On t’a surtout appris à ne pas l’utiliser.
Chez les garçons, c’est la fête ; chez les filles, le deuil
On t’a dit que ton hymen était une serrure, et que le prince charmant, le bon, viendrait un jour avec la bonne clé. Mais on a oublié de te dire que parfois, les serrures n’existent même pas.
Côté masculin, c’est tout autre chose : plus tu perds ta virginité tôt, plus tu gagnes des points dans le grand jeu du virilomètre. On te félicite, on t’applaudit, parfois même on t’envie. Mais côté féminin ? On te soupçonne, on te juge, on te classe. On te colle une étiquette : pure ou salie, précieuse ou perdue.
Et si on arrêtait d’en faire une affaire d’État ?
Oui, il y a des femmes, des hommes aussi, qui choisissent de rester vierges. Par foi. Par valeur. Par conviction. Et ce choix mérite d’être respecté. Mais combien sont réellement libres dans ce choix ? Combien gardent leur virginité par peur d’être jugé.e.s, rejeté.e.s, dévalorisé.e.s ? Combien croient faire un choix quand, en réalité, ils/elles obéissent à un ordre invisible, ancré dans les mœurs, les traditions, les dogmes ? Quand la société te murmure que ton corps n’est pas à toi tant que tu n’es pas mariée, est-ce vraiment toi qui choisis ?
La virginité n’est ni un diplôme, ni un pass VIP pour le mariage, ni une tache qu’on peut effacer. C’est une expérience absente, point. Ce qu’on en fait ensuite, c’est un récit. Un récit qu’on peut déconstruire, re-raconter, décongestionner.
Et si on laissait enfin les gens vivre à leur rythme, selon leur désir ou leur conscience ?
Et si on parlait d’amour, de respect, de plaisir, de consentement, de santé, plutôt que de ce mot chargé comme une valise pleine de siècles d’hypocrisie ? Et si la vraie question n’était plus « as-tu gardé ta virginité ? », mais « as-tu été respecté.e dans ton choix, quel qu’il soit ? »
Parce qu’au fond, ce qui devrait nous préoccuper, ce n’est pas qui est entré ou non dans ton lit. Mais si c’était avec ton cœur ouvert, ton corps écouté, et ton esprit libre.
Et ça, vois-tu, c’est la seule virginité qui mérite vraiment d’être gardée : celle de la liberté.
Oya si uko bigenda,uwanditse iyi nkuru barabe intumbero yari afise. Agateka kuwisesaguye ntikakangane namba n’uwigumije,abiyandarika ngo bubahwe?abasuma ba réclamer agateka ,inkozi z’ikibi ziharanire agateka? Ba mureka kuronderera agateka abatagaharaniye, gutakaza ubusugi ntimuvyite ibisanzwe basha. Gusa kwiyakira ni Sawa ariko kwiyagiriza ntibihera gusa ntawokwama ariko arakekeza abo bantu ariko agateka aho gakwiriye.
Murakoze
Mais c’est quoi ce article ? Vous nuancez la virginité pour encourager un libertinage que vous qualifiez de liberté.
La virginité est sacrée. Et un homme ou une femme qui sait se contenir des appétits sexuels, dans l’attente -comme vous le dites – du prince charmant avec la clé, une plus que louable. Plutôt que de vivre une vie de libertinage qui vous fera passer d’un partenaire à un autre.
La virginité est un frein devant toute acte sexuel. Le libertinage que vous qualifiez de liberté est le verre brisé qui suscite un autre, puis un autre, puis un autre. Surtout à ne pas oublier qu’on trouve du véritable plaisir et des démangeaisons d’envies répétées surtout dans les débuts. Ce qui pourrait conduire à une débauche, à des grossesses indesirées et précoces qui peuvent détruire la vie de la jeune fille. On parle aujourd’hui d’avortement et de décès mais vous parlez de liberté ?
C’est écoeurant ! Qui a écrit ce article sans état esprit ?
Et si on parlait de ceux ayant lié culture et liberté ? Je m’explique…
On est libre de choisir celui avec lequel on voudrait avoir notre première fois et l’idéal serait que ce soit celui-là pour toute la vie, POUR CERTAINS je dis bien, pour ceux aimant les plaisirs de la chair, à votre santé !
Y en a qui choisisse d’attendre le mariage pour perdre leur virginité (côté culturel) en se promettant mutuellement de respecter leurs engagements de fidélité pour qu’effectivement l’attente en vaille la peine (côté liberté).
Il est claire que celui qui a rédigé cet article n’est plus vierge! Qu’on soit vierge ou non, c’est un fait que chacun devrait assumer! Dans toutes les communautés du monde celui qui a su garder sa virginité incarne une certaine dignité! Perdre sa virginité ce n’est pas la fin du monde!
Et voilà comment on se retrouve avec OnlyFans!