Au moment où le troisième mandat du président Nkurunziza l’a (presque) mis au ban de la communauté internationale, celui de son homologue rwandais a rencontré une opposition assez molle. Un traitement de deux poids deux mesures ?
Les situations sont incomparables, diront les chantres de Paul Kagame. Le cas rwandais est passé par un référendum, tandis que Pierre Nkurunziza a profité d’un flou constitutionnel. Kagame a développé son pays, qu’a fait Pierre Nkurunziza ?
La démocratie serait-elle maintenant jugée à l’aune des réalisations économiques ? Mais dans ce cas-ci, peut-on parler de « démocratie » quand il s’agit du Rwanda ? Les Rwandais peuvent-ils se targuer d’être plus « libres » que les Burundais ? Kagame n’a-t-il pas modifié la Constitution pour pouvoir se représenter une fois de plus ?
Comme l’écrit si pertinemment un journaliste burundais, « il y a une appréhension presque ludique en regardant comment la plupart des pourfendeurs du « 3ème mandat maudit de Nkurunziza » applaudissent des deux mains la réélection de son homologue du Rwanda pour un cinquième mandat, après modification de la Constitution. » Un traitement de deux poids deux mesures.
La démocratie ne serait donc plus ce principe immuable sur lequel se fonde les Nations. Non, en Afrique il y a les bons et les mauvais élèves. Les dictatures éclairées et celles moyenâgeuses. Paul Kagame et Pierre Nkurunziza.
Hahaha
La démocratie c’est le pouvoir du peuple, pour le peuple et dans le peuple.
De ma part c’est pourqoui la démocratie Rwandaise differère de la démocratie Burundaise ici je dis celle du Président Kagame et du Président Nkurunziza.
Quant on dit peuple on sous entent leur volonté , leur choix et surtout leur vie.
Ce qui répond votre question de savoir si la démocratie serait jugée à l’aune des réalisations économiques