Dans un monde où les mathématiques et l’ironie semblent former un mariage plus étrange que celui de la carpe et du lapin, il existe un chiffre qui fait parler de lui au Burundi depuis l’après-midi de ce 9 novembre 2023 : le fameux 153.
Ce nombre, qui pourrait aisément être le score d’un match particulièrement endiablé de Basket kuri departement, est en fait celui des maisons attribuées à l’ex Premier ministre Alain Guillaume Bunyoni. Cela soulève une question brûlante : avait-il prévu de lancer une franchise immobilière ou était-ce simplement pour héberger sa collection de livres bibliques et ses 55 véhicules, probablement acquis pour battre le record du monde du plus grand nombre de covoiturages simultanés ?
Parlons peu, mais parlons bien. 153, en plus d’être le nombre de poissons que l’on pourrait prétendument pêcher dans le lac Tanganyika un jour de grande chance, c’est également le nombre de poissons miraculeusement pêchés par les disciples de Jésus dans l’évangile selon Jean (Jean 21:11). Eeeh kino giharuro kirafata ifi ! On se demande si Bunyoni, dans ses études scripturaires, a pris cela pour une prophétie personnelle. « Suis-je le 154ème disciple, celui qui récoltera non pas des poissons, mais des briques et du mortier ? », a-t-il pu méditer lors de ses lectures nocturnes.
Mais 153, c’est aussi ce que l’on appelle un nombre triangulaire. On imagine aisément monsieur Bunyoni jouant à Tetris avec ses propriétés, essayant de les faire rentrer dans un schéma parfaitement triangulaire, pour le plaisir des yeux et la confusion des géomètres.
Dans les cercles mathématiques (un peu comme les cercles de sorcières, mais avec moins de champignons et plus de calculatrices), 153 est également connu comme un nombre narcissique. Coïncidence ? Je ne crois pas. Après tout, notre cher AGB (coïncidence toujours avec les initiales qui ornent toutes les voitures de l’Etat ?) a été décrit comme ayant une personnalité quelque peu… »auto-admirative ». Peut-être un reflet de sa collection de miroirs, tous judicieusement numérotés jusqu’à 153.
De la démesure à la perpétuité, il n’y a qu’un chiffre
Sur un ton plus sérieux, cette fois, si l’on considère la situation économique du Burundi, où la pauvreté est encore une réalité quotidienne pour beaucoup, l’existence de ces 153 maisons semble aussi décalée qu’un boiteux dans un marathon. Dans un pays où le toit moyen abrite des rêves plus que modestes, un tel excès fait tache d’huile.
Alors, quand la justice clame perpétuité et saisie, on se demande si la prochaine étape ne sera pas la conversion de ces demeures en musées de la démesure ou en bibliothèques publiques. Après tout, pourquoi ne pas faire de chaque maison, une célébration d’un des 153 poissons miraculeux ? Cela pourrait donner un tout nouveau sens à l’expression « nager dans le bonheur ».
En attendant, restons à l’écoute pour savoir si le chiffre 153 restera synonyme de perpétuité ou s’il se transformera miraculeusement en un score plus favorable à la communauté. Qui sait ? Peut-être que la prochaine fois que nous entendrons parler de 153, ce sera le nombre de nouvelles écoles ouvertes grâce à la vente de ces fameuses maisons. Un peu d’optimisme mathématique dans ce monde de brutes, cela ne peut pas faire de mal, n’est-ce pas ?
Yaga je vous admire beaucoup de vos recherches,j’aimerais un jour vous visiter à votre bureau
dusubire muri 5 eme primaire gato: 153=0 mur preuve par 9 on 1+5+3=0,d’ou 153 =0
Merci de l’info
Nous sommes ensemble
Peut-être qu’il y aurait un autre propriétaire proche ou de plus de 153 et 55. Attendons voir les yeux sont pour voir et les oreilles pour entendre.