Le médiateur au sein du conflit au Burundi Yoweri Museveni semble avoir réussi à provoquer des négociations entre pouvoir et opposition. Pourtant, avant sa venue à Bujumbura, personne n’y croyait. Cette semaine, Damien Glez a transposé cette idée en dessin.
Cette semaine, le président ougandais s’est déplacé dans la capitale avec un objectif : débloquer la crise politique. Ancien président de l’Initiative régionale pour la paix au Burundi, dès lors « parrain » des accords d’Arusha ; qui de mieux pour gérer la tentative de dénouement de ce conflit interminable ?
L’opposition burundaise était loin d’être aussi optimiste. « Comment quelqu’un qui est au pouvoir depuis 1986 trouvera-t-il des arguments en faveur de la limitation de mandats ? », s’interrogeait notamment Frédéric Bamvuginyumvira de l’ADC-Ikibiri sur le site d’Iwacu. Quant au pouvoir, il n’était pas spécialement disposé à dialoguer, risquant de remettre en cause des décisions qui lui semblent indiscutables.
Les deux camps s’étant désormais engagés à entamer des négociations, on est en droit de se demander quelle est la recette de Museveni…