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Mariage : « Les hommes ne sont pas des saints, les femmes encore moins! »

En réaction à un billet paru sur Yaga dénonçant l’insatisfaction éternelle de l’homme burundais, le blogueur Uzumaki (pseudo) estime qu’il est temps de prendre le taureau par les cornes et se sentir libre de jouir de tout ce qui fait de nous des humains. Pour lui, il n’y a rien d’inavouable… sauf le viol!  Est-ce que reluquer un peu est synonyme d’une relation bancale ? Il nous fait part de son point de vue.

Pour commencer soyons clair : au Burundi comme ailleurs, dans une relation, on est deux ! Ensuite, arrêtons de blâmer la société pour notre manque de réponses à des interrogations qui nous hantent. C’est un fait: les hommes ne sont pas des saints, les femmes encore moins! Evidemment que les hommes matent les femmes « bien gaulées » dans la rue ou sur les réseaux sociaux. Forcément ! Elles attirent le regard ! Encore plus, je trouve qu’il est injuste d’imputer au développement technologique la circulation de vidéos érotiques (voir pornographiques). La vérité, c’est qu’il y aura toujours un moyen de « se rincer l’œil » ! Je n’irais pas jusqu’à dire que c’est du tout bon, mais une consommation modérée n’a jamais fait de mal à personne. Le plus marrant de tout cela, c’est que les femmes ne sont pas en reste quand il s’agit de mater les « mecs ». Elles s’en donnent à cœur joie et dans le fond, c’est un peu innocent non ?!

À mon avis, il ne devrait pas être question d’avouer quoi que ce soit. C’est un point qui devrait être dédramatisé parce que jusque-là, rien ne sort de l’ordinaire dans le comportement de ces hommes ou de ces femmes ! En d’autres termes, le plus important n’est peut-être pas de rendre « l’autre » heureux, mais plutôt d’être heureux soi-même et d’offrir ce bonheur à « l’autre ».

Pression de la société ou insécurité ?

Avez-vous déjà remarqué que quand le verbe « avouer » est utilisé dans ce contexte, la première image qui vous vient à l’esprit est une femme qui regarde son mari avec un regard « méchant » ? Oui, je sais que j’ai dit que les femmes matent autant que nous. À leur décharge, on va juste dire qu’elles sont plus subtiles. Voilà !

Le regard de l’autre, la société, les fantasmes inavoués… tout ça, c’est du vent ! C’est la traduction de l’insécurité des femmes face à ces « opulentes bombasses » qui nous poussent à se retourner sur le passage. Déjà qu’il y a une grosse différence entre « mater » et passer à l’acte, si en plus on ne peut plus laisser libre court à notre imagination… Bonjour les quotidiens moroses !

Nous sommes la société. Donc, on se doit de dédramatiser le fantasme et retourner la situation à notre avantage. Mettre un peu de piment dans un couple grâce à toutes ces informations (glanées en ligne ou pas)  reste un atout! De toute façon, je doute qu’un homme ne veuille pas d’une femme qui soit une trois-en-un : épouse, amante et amie. Je suis ouvert pour entendre les propositions des femmes.

Et si on en parlait ?

S’il m’était donné de mettre le doigt sur la vraie question, il faut que les partenaires soient capables de parler de ces petites tendances salaces pour les vivre à deux. Mais surtout, ne pas se sentir jugé par le/la partenaire parce qu’on l’a fait.

Un couple a besoin de folie pour subsister. L’amour ne suffit pas. Il faut l’entretenir ! A mon entendement, le/la partenaire doit pouvoir porter différentes casquettes. Et même si certains fantasmes ne sont pas tous réalisables, en réaliser quelques-uns avec son « autre » pourrait réduire ces tribulations de bas-étage. Mais pour que cela arrive, il faut pouvoir en parler !

Au final, si j’ai l’occasion de me trouver quelqu’une, il s’agira pour moi de la façonner et pour elle de faire pareil, afin de vivre ensemble nos fantasmes. Je prendrai un malin plaisir à faire mentir les sceptiques qui n’y voient que dépravation et perdition. En attendant, …

 


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