Virgile Uzabumugabo a envoyé un message de son pays, le Rwanda. Il a vu ces milliers de personnes traverser la frontière à la recherche de sécurité et ne souhaite qu’une chose à ses voisins du Burundi : que les médias se trompent et que cette catastrophe annoncée n’ait pas lieu. Il prie les Burundais de ne pas sombrer dans le chaos.
Chers Frères et chères Sœurs du Burundi.
Surtout les jeunes, espoirs du Burundi d’aujourd’hui et demain.
J’ai été visiter ce matin un camp de personnes qui fuient votre pays par crainte pour leur sécurité. À entendre ce que disent les médias, vous vivez actuellement une situation tendue qui peut dégénérer du jour au lendemain. Je souhaite qu’ils se trompent.
Comme au Rwanda en 1994, le monde vous regarde, comme il l’a fait pour le Rwanda en 1994, sans réagir, alors qu’il voyait venir ce qui allait être un génocide qui nous a pris un million de nos parents, frères et sœurs. Dieu vous en garde.
Le monde semble avoir déjà déclaré qu’un malheur peut s’abattre sur votre chère patrie d’une minute à l’autre. Mais moi, je suis convaincu qu’il y a encore de l’espoir.
Il y a encore de l’espoir pour votre pays, et cet espoir, c’est TOI.
Pour lire la suite, veuillez cliquer ici.