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Les tresses, ces fausses amies

Selon le journal International Journal of Epidemiology, 11 % des femmes noires perdent leurs cheveux contre 5 % des femmes caucasiennes. Parmi les causes de ce phénomène, les tresses qu’on est si nombreuses à porter.

Si pour les jeunes élèves tresser les cheveux est un rare privilège des vacances d’été, pour d’autres en revanche la pratique est devenue indispensable, on a simplement du mal à s’en passer.

À part la coquetterie, une des raisons majeures pour lesquelles on tresse est le temps. À moins d’être un as des mathématiques (car on doit évaluer la symétrie, l’orthogonalité, la longueur, la hauteur des cheveux…), de toujours reculer l’heure du réveil habituel de 20 minutes pour s’occuper des cheveux avant de courir prendre le bus, de ne pas avoir peur des maux de tête qui s’en suivent, on devient forcément accro au tressage ou au défrisage.

Alopécie de traction ou quand on devient chauve

Autant le savoir tout de suite, ce n’est absolument pas « normal » de perdre des masses de cheveux, d’avoir des tempes et un front quasi-transparents quand on retire les tissages. En absence de maladies qui peuvent générer la perte des cheveux, cela devient alors la conséquence d’un tirage excessif sur la racine du cheveu et porte le nom d’alopécie de traction. En gros, plus on tire les cheveux à la racine, plus on a de chance de finir chauve.

Le problème vient du fait qu’on fait des tresses trop serrées, qui peuvent durer jusqu’à trois ou quatre mois durant lesquels, avouons-le, on ne les lave pas souvent. Cette agression continue du cuir chevelu, qui le fragilise, bouche les pores et tire la racine du cheveu, conduit à long terme à une alopécie qui peut être irréversible. Et c’est sans parler du fait que nos chers coiffeurs ne sont pas toujours bien informés quant aux soins adéquats à apporter aux cheveux. Ils y vont un peu au hasard en conseillant une huile par exemple et peuvent conduire inconsciemment à l’utilisation de produits nocifs.

Un conseil à tenter

Évidemment pour d’autres comme Deborah Manariyo, une patronne d’un  salon de beauté, rien ne vaut les cheveux naturels. Pour elle, ce n’est pas que le moyen le plus sûr d’avoir des cheveux sains, c’est aussi une question de self confidence qu’on acquiert avec les cheveux naturels.

Alice, une de ses clientes, est du même avis : « Les cheveux naturels sont faciles à coiffer quand on connaît les bons produits à utiliser, de préférence les produits naturels. C’est plus sûr et plus efficace. Je ne supporterais pas de passer ma vie à me cacher sous une perruque ».

 

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Les commentaires récents (2)

  1. Si toutes femmes africaines pouvaient lire ce message et la mettre en pratique.
    La beauté c’est être naturel.