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Les fêtes de fin d’année : ô douce incertitude !

La fin de l’année est toujours empreinte d’un brin d’euphorie. On est galvanisé à l’idée de ce qui nous attend pour les dates phares de fin d’année, les célèbres 25 et 31 décembre. Qu’on ait les moyens ou pas, ce petit état second n’épargne ni les grands ni les petits.

Ah les fêtes de fin d’année, quelle belle perspective ! Qui pourrait dire que ces fêtes l’ont déjà blasé ? Pourtant, c’est toujours la même sauce : le même poulet, le même « pilau », les mêmes personnes, la même messe. Mais qu’importe, on est attaché à chacun de ces éléments, si particuliers à cette période.

Quelque part, à cet instant, un enfant rédige déjà la liste de cadeaux, les uns plus rocambolesques et onéreux que les autres. Une lettre adressée à un Père Noël sûrement déjà débordé.

Quelque part, un parent met de côté pour le réveillon, espérant arracher des cris de joie à sa progéniture, et le regard tendre de sa douce. Quelque part, des grands-parents ont déjà commencé à préparer leurs maisons pour accueillir leurs petits-enfants chéris, qu’ils ne reverront certainement qu’une bonne demi-douzaine de mois plus tard. Ils imaginent déjà les câlins qu’ils vont bientôt recevoir, les cris qui vont raisonner dans les couloirs, le sentiment de bonheur qui les envahira en voyant leur maison revivre.

‘’Noëlerai-je’’ ?

Ce verbe forgé circule depuis quelque temps sur les réseaux sociaux. Et c’est la question que tout le monde se pose : Noëlerai-je ? C’est bien beau de rêver. D’ailleurs, ne dit-on pas que l’espoir fait vivre ? Mais je vous arrête tout de suite. ‘’Noëlera’’qui peut se le permettre, voilà tout.

Les fêtes de fin d’année ne seraient pas ce qu’elles sont sans les sempiternels vêtements tout neufs, accompagnés par des chaussures pimpantes. Ensuite, il s’agit de déterminer de quoi on se remplira la panse ce jour-là. Le traditionnel poulet ou bien va-t-on innover et se faire un petit resto ? En solo ou en compagnie ? Galante ou familiale ? Je penche pour la famille, ce sont des moments de convivialité, de partage.

Et après ? Eh bien après, on redescend de notre petit nuage et on se rappelle que tout cela ne va pas nous tomber du ciel. Eh non, il n’y a pas de Père Noël pour les grands. On se demande ou diable va-t-on trouver le pécule qui transvasera nos rêveries de l’abstrait à la réalité.

« Noëlerai-je ou pas ? » Chers amis, cette question, il n’y a que vous qui puissiez y répondre. Et vite, car le temps, lui, ne s’adonne pas aux rêveries. 

 

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