Dans la ville de Bujumbura, perdre une parenté est un véritable calvaire surtout pour les familles moins nanties. À part la souffrance morale, les grosses dépenses qui s’imposent constituent un autre fardeau qui pèse sur les épaules de la famille malheureuse, souvent à revenu faible.
Les funérailles dans la ville de Bujumbura ont un prix. Les tarifs d’inhumation tenus par les maisons funéraires sont élevés. Cependant, un employé d’une maison funéraire affirme qu’il serait plutôt très coûteux pour un particulier d’organiser lui-même les funérailles sans passer par ces entreprises de pompes funèbres. En effet, la gestion des funérailles dans la ville diffère de celle de l’intérieur du pays où la famille éprouvée est gratuitement soutenue par les voisins et les amis. Dans la capitale économique, tout service lié à cet événement coûte de l’argent.
Pour comprendre, passons en revue de manière approximative le coût moyen des obsèques : 10 000 FBu pour les déplacements, 110 000 Fbu pour l’achat du cercueil, 45 000 Fbu pour les draps et matelas le paiement de la morgue estimé à 20 000 FBu pour deux jours, la croix métallique à 15 000FBu, un corbillard qui coûte 60 000 FBu, une tombe pour 500 000 Fbu dans certains espaces de Mpanda, une couronne de fleurs pour 20 000 Fbu, une location d’un bus pour le transport des participants aux cérémonies : 160 000 FBu, une toilette mortuaire pour 50 000 FBu, des appels téléphoniques à 10.000FBu, la location d’une tente à 50 000 FBu, la pratique appelé communément « gukaraba » pour 100 000 FBU. Au total, un enterrement est estimé en moyenne à 1 150 000 FBu.
De cette manière, les familles à revenu faible sont très fragilisées. Alors que la mort frappe parfois de façon assez subite, la famille ne semble pas avoir droit à l’excuse. Elle doit se débrouiller pour payer une somme d’argent énorme. Pour les salariés, le risque de s’endetter est réel avec le risque de sombrer dans une précarité socio-économique sans nom. Parfois, la mort survient après une longue hospitalisation et des dépenses immenses. Pour une famille démunie, on comprend alors que le décès est un drame qui s’ajoute à un drame préexistant.
Un choc économique qui peut être amorti
En cas de décès, certains obtiennent un soutien de leurs proches, d’autres non. Pour amortir le choc subit par la famille qui a perdu un être cher, il est important que les politiques sociales soient consolidées. Pour ce faire, une assurance axée sur les funérailles devrait être rendue obligatoire pour tous les salariés.
Pour que les non-salariés et les démunis soient enterrés dignement, un fonds national devrait être mis en place ou alors renforcer les capacités du ministère en charge de la solidarité. Pour tout cela, il importe de revoir la politique de la population citadine dont une partie est faite de sans-abris.
Parfois ça c’est une problématique dans nos sociétés il arrive parfois les gens meurent dans des hôpitaux et puis on manque le moyens de les enterré parce que ils sont pauvres,on manque même leur proche familiale mais dans certains Eglise il y a ce qui ont déjà disponibilise cette fond d’enterrement,il lance même de communiquer dans des hôpitaux si vous trouvez quelqu’un meurent scolaire est dans notre église qui manque le fond d’enterrement veuillez nous à Visé.la solution reviens au peuple eux-mêmes de s’organise.
Il n’y a pas si longtemps que ca, un autre article paru sur ce meme site Yaga-burundi.com nous faisait comprendre que ce choc economique (« estime en moyenne a 1, 150, 000 Fbu ») peut bien etre amorti a travers la bonne tradition burundaise de solidarite communautaire.
« Au Burundi, les gens cotiseront facilement pour ton enterrement que pour ton traitement ou ton épanouissement….
Dans les réunions organisant les obsèques, beaucoup de gens viennent. Le jour du dernier hommage, c’est le temps des retrouvailles des familles proches ou lointaines, des amis de tous côtés….
Au lieu de donner cette enveloppe de 10 000 francs pour l’enterrement de cet ami (ou cette parenté) qui te tient à cœur, va vers lui et donnes-la-lui sur son lit d’hôpital….
https://www.yaga-burundi.com/2018/burundi-tenons-plus-morts/.
Article intéressant. Le même constat est partagé par la majorité sauf que la voie d’expression est celle qu’elle manquait. L’état via le ministère de la solidarité comme vous l’avez souligné dans votre conclusion devrait prendre en main cette question. Merci de l’article c’est vrt intéressant
Je trouve l’Article intéressant. La majorité des gens en ville sont victimes de l’incapacité de se payer les frais des funérailles. Alors que celles-ci étaient dorénavant une partie sensible pour tout burundais, maintenant il est devenu un cmmerce à haut prix si peux dire ainsi. L’état, , via le ministère de la solidarité comme vous l’avez souligné dans votre conclusion, devrait prendre en main cette question. Merc de l’article
@Denis Mushingantahe
1. Nivyo ubu i Burundi tuvuga ko hari LETA MVEYI, mugabo iyo Leta ntabwo yoshobora kuronka uburyo bwo kurangura mu gihe kimwe ivyo vyose abanyagihugu bayisaba: guhamba ba ntahonikora, kuronka intebe zikwiye abana bose batangura ishule,…
2. Niyumvira ko muri bimwe na bimwe, abantu bo mu kibano (muri kartiye canke ku musozi) aribo nyene bakwiye kwigwanako bagahamba ababo basandavye.
3. Mu bindi bihugu, umuntu arashobora kugura/kwitegekanya assurance.
« Burial insurance, which is sometimes called funeral insurance or final expense life insurance, is a cost-effective way to pay for your funeral and other end-of-life expenses. Your survivors can use the benefits to pay off credit cards or to settle any outstanding debt, such as hospital bills, that you leave behind… »
https://www.lhlic.com/consumer-resources/arizona-insurance/