Le mois d’Août nous a permis de célébrer le douzième anniversaire de la victoire du CNDD-FDD aux élections de 2005. La liste des réalisations est certes longue, mais il reste des accomplissements en demi-teinte sur lesquels personne ne semble revenir. Le blogueur Ivan Corneille MAGAGI III nous en dresse un tableau exhaustif.
Depuis 2005, les autorités burundaises se vantent d’avoir des institutions issues d’élections, et d’ailleurs reconduites à deux reprises. Douze ans, c’est une période largement suffisante pour faire ses preuves et être jugé sur ses actes. Mais à la très longue liste des réalisations revendiquées par le pouvoir, on pourrait à raison ajouter quelques-unes qui font nettement moins leur fierté.
Les entraves à la liberté d’expression
Dans ses prémices, le retour à la démocratie au Burundi a été marqué par des avancées en matière de liberté d’expression, avec l’émergence de medias privés et associations qui observaient de très près et critiquaient régulièrement l’action gouvernementale. Les professionnels des médias de l’époque aujourd’hui en exil ne se racontent cette époque que comme un vieux souvenir. Il en est de même pour certains activistes de la société civile qui se sont vu agresser, ou qui ne se sentaient plus en sécurité au pays. La liste des exilés, des disparus et des assassinats serait longue comme le bras. Comme la liberté d’expression, beaucoup d’autres libertés fondamentales comme le droit de grève , les libertés de réunion et de culte se sont vu bafouer à maintes reprises!
Jeunesse et éducation
Depuis 2005, beaucoup de reformes ont été entreprises. Cependant, aussi louables puissent être ces initiatives, la plupart d’entre elles ne font toujours pas l’unanimité et semblent souvent être prises à la hâte. Personne n’a oublié la providentielle mesure de la gratuité de l’enseignement de base. Mais la qualité de l’enseignement dans les écoles publiques en a également souffert. Ceux qui en avaient les moyens optaient pour des écoles privées à commencer par les hauts dignitaires du pays eux-mêmes. On peut aussi évoquer l’Ecole fondamentale qui a mis 80.000 élèves à la rue en 2016, et la transition vers le système BMD qui, 6ans après, n’est toujours pas entérinée.
Peu d’enquêtes sur le chômage au Burundi sont fiables. Mais dans tous les cas, les jeunes sont les plus touchés. Malheureusement, il n’y a pas de politique au Burundi visant à favoriser l’emploi ou l’investissement des jeunes.
Détérioration du climat politique
Il y a eu des moments inquiétants depuis 2005 comme la « nyakurization » des partis d’opposition, la persécution des opposants politiques ou les agressions des membres du parti au pouvoir. On peut citer pour exemple le fameux plan safisha. Mais on n’est jamais tombé aussi bas qu’en 2015 avec le très controversé troisième mandat avec lequel le discours politique a adopté une tournure souvent incendiaire. On se rappellera des vocabulaires mujeri, kumesa, sindumuja, ibipinga, abagumyabondo… Ce climat politique a abouti en une crise sécuritaire et les relations diplomatiques en ont pâti. Depuis, Bujumbura n’a pas cessé de dénoncer l’ingérence et le rôle des pays étrangers dans la crise burundaise.
La liste pourrait être allongée d’avantage. On pourrait citer le marasme économique caractérisée par les pénuries de carburant et une monnaie qui ne cesse de se déprécier, la problématique de l’électricité, et autres. Alors, quand on relit les 12 dernières années, la raison serait de savoir être modeste, et affirmer au moins qu’on n’a pas toujours tout réalisé avec brio. Après tout, on ne peut pas éternellement berner tout le peuple comme nous l’a appris Abraham Lincoln.
Merci de l’infos. Mais, vraie qu’elle soit, vous risquer de vous retrouver dans la boite de détracteurs du pouvoir en place. Vaut mieux donc rédiger un autre article concernant les bonnes réalisations du pouvoir si vous acceptez qu’il y’en a. Ne soyez pas négativistes!
Merci de l’infos. Mais, vraie qu’elle soit, vous risquez de vous retrouver dans la boite des détracteurs du pouvoir en place. Vaut mieux donc rédiger un autre article concernant les bonnes réalisations du pouvoir si vous acceptez qu’il y’en a. Ne soyez pas négativistes!
C,est regretable et ennuyant!un blogeur engage dans son engagement reclame liberte d,expression!
d,apres mes comprehension c,est a partir de 2005 que le pays de MWEZI GISABO se develope regressivement.du cote d,expression.si aujourd,hui Yaga peut publier ses analyses,ses critiques,n,est ce pas un pas de l,avant?est ce que l,abondance de media ajoute du piment dans la reduction du champ de documentation-publication?
Si le pouvoir chante le gouvernement issue des election,n,a t il pas raison?n,aviez pas ete theatre des pouvoir du canon et de baillonette?
Du cote education alors.la gratuite pour vous a fait naitre une pepuniere des cancres dans le pays?je sais combien mes grandes soeurs et les enfants du voisinage ont souffert et resolvent suspendre les etudes sous manque de 500f.et la qualite de l,education se perd seul au burundi?informez vous en tanzanie,au rwanda,au cameroun,en chine,en france,…vous aurez a publier un rectifiant.
sur l,education encore.si la qualite decline des 2005,qu,en est il de l,actualite sur l,education en Tanzanie,qu,avait meme critique J.P MAGUFURI le jour de son investiture,et au Rwanda?au cameroun,en France,en Chine,…le monde aujourd.hui se bat contre ce defis et ainsi les directions assurances qualites se voient naitre.si la gratuite contribue a la devalorisation,qu,en est il de ces ecoles prives que vient de radier le ministere en charge?est ce que c,est avec 2005 que les enfants de NTIBANTUNGANYA,BUYOYA,NDAYIZEYE,et d,autres cadre comme RUKINGAMA ont commence a suivre leurs etudes a l,etranger?mais au contraire ceux de NKURUNZIZA etudient desormais a la SOS,village d,orphelin,pauvre,…
Je pense que la faiblesse qu,ont les burundais de ne pas s,informer,vous a permis de laisser publie cet article.d,ailleur vous avez joue l,entrepreneur,qui innove son projet dans une zone vierge,et ainsi matter la clientele non informe sur ses produits.votre article merite de rectification!
Tu sais faire la différence entre Lycée SOS et SOS Village d’enfants?