Les mathématiques, cette bête noire pour certains élèves, ont terrorisé plus d’un. Qui s’enthousiasme à l’idée de résoudre des équations complexes ou de jongler avec des intégrales triples ? Dans les cercles littéraires où je navigue actuellement, on ne parle que de Shakespeare et des grands auteurs classiques. Les mathématiques y sont un souvenir douloureux et sont souvent perçues comme une perte de temps. Pourtant, cette blogueuse a un véritable coup de foudre pour Pythagore, Thalès, Descartes, et bien d’autres. En cette journée du 14 mars dédiée aux mathématiques, laissons-la nous partager sa passion.
On dit souvent que les mathématiques sont froides, rigides, et ennuyeuses. Mais non, elles sont partout, omniprésentes et sublimes ! Qui n’a jamais entendu la célèbre identité trigonométrique Cos 2 (𝜃)+sin 2 (𝜃) =1 cos 2 (θ)+sin 2 (θ)=1 sans se demander à quoi elle pouvait bien servir dans la vie quotidienne ? Certains diront : « Tout ça pour finir par vendre des vêtements Kuri Plaza’ ? », comme si étudier les mathématiques et finir dans un métier où elles sont peu sollicitées était un échec. Pourtant, les mathématiques ne se limitent pas à des chiffres sur du papier ; elles sont le langage de l’univers : les statistiques prédisent les tendances, les algorithmes façonnent notre quotidien…
Si aujourd’hui nous avons le GPS, les plateformes de streaming, les bâtiments qui défient les lois de la gravité, c’est grâce aux mathématiques.
Une relation contrastée
Mais alors, les mathématiques sont-elles inutiles pour ceux qui ne travaillent pas dans des domaines scientifiques ou appliqués ? Si vous vous orientez vers des secteurs comme l’aviation, la météorologie, la statistique ou l’agronomie, les mathématiques vous seront d’une aide précieuse, et vous réaliserez que vous n’avez pas perdu votre temps. En revanche, si vous vous tournez vers des domaines comme la mode, la littérature, la communication ou d’autres secteurs où elles sont peu sollicitées, il est compréhensible de penser qu’elles ne vous ont pas été d’une grande utilité.
Toutefois, il y a une sorte d’ironie dans cette histoire : « We hate maths, but we love counting money. » Que l’on soit entrepreneur, commerçant ou salarié, nous manipulons tous des chiffres au quotidien. Certes, nous n’avons pas besoin d’équations différentielles pour gérer notre budget, mais la logique et la rigueur acquises grâce aux mathématiques restent des compétences précieuses.
Pour certains, les mathématiques sont un cauchemar, une invention diabolique conçue pour torturer les étudiants. Pour moi, c’est une symphonie de logique, un terrain de jeu où les nombres et les formules dansent avec élégance. Là où certains voient des symboles effrayants, moi je vois des indices, des mystères à résoudre, des codes à décrypter.
Franchement, combien de fois ai-je ressenti cette montée d’adrénaline en trouvant enfin X ou en résolvant une intégrale après des heures de réflexion intense ? Ce n’est pas juste un chiffre qu’on aligne bêtement : c’est une victoire, un instant de satisfaction pure, le genre de moment où l’on se sent plus intelligent que jamais.
Pourquoi X ne pourrait-il pas s’expliquer tout seul ? Mais si les choses se révélaient d’elles-mêmes, où serait le plaisir ? Imagine un « escape game » où toutes les portes sont déjà ouvertes… Aucun défi, aucun frisson. Pff… nul. Trouver l’inconnu X, c’est comme résoudre une énigme, sauf que la récompense, c’est cette explosion de dopamine quand tout s’assemble parfaitement.
Il faut l’admettre, pour beaucoup, les mathématiques sont un calvaire. Pourtant, ceux qui excellent dans cette discipline ne sont pas forcément des génies. Pour la plupart, il s’agit avant tout de travail acharné, de répétition et de persévérance. Faire et refaire des exercices jusqu’à maîtriser les concepts, voilà la clé.
Alors oui, je comprends que tout le monde ne soit pas fan. Mais ne venez pas me dire que les mathématiques ne servent à rien. Les mathématiques, c’est le pouvoir. Et moi, je préfère comprendre le monde qui m’entoure plutôt que de le subir.