Dimanche passé, les verts et blanc de Dynamo étaient aux anges après leur victoire au « Game 7 » des finales des play offs, face aux bleus et blanc d’Urunani. Juste le lendemain, une correspondance de la FIBA circulait sur les réseaux, mentionnant les exigences pour prendre part à la prestigieuse compétition Africaine, la B.A.L et les compétitions préliminaires, et celle-ci comprenant les points qui interpellent : « Respecter les conditions de sponsoring et d’uniformes pour les équipes participant, puis ne pas être sous le coup d’une sanction de participation à la B.A.L». Dynamo ne revivra-t-il pas le même cauchemar que les 2 dernières années ?
7 matchs intenses. 7 confrontations rudes. Le haut niveau. C’est d’ailleurs ce à quoi ces deux formations, Dynamo et Urunani nous ont habitué durant ces dernières années, gardant à eux seules le top du classement, avec des batailles de titans pour décrocher la place dans la cour des grands, la B.A.L.
Personne n’ignore qu’une bataille digne de ce nom nécessite des investissements logistique, physique, moral, etc. Les deux équipes ont bel et bien investis. On a vu des coachs venus d’Europe mettre tous leurs savoirs pour décrocher des victoires, des joueurs de haut niveau venus des Etats Unies et d’autres qui ont joué dans des équipes de renom en Afrique. Bref, les moins forts n’avaient pas de place dans cette bataille. Même nos locaux qui, souvent sont mis sur le banc quand il s’agit des matchs intenses, ont désormais un mot à dire. On ne peut pas ne pas saluer la performance énorme de Romis Bujeje, la précision et l’intelligence d’Armel Sangwe, tous d’Urunani, ou encore l’endurance et le courage de Richard Ndikuriyo de Dynamo. Bref, les amoureux du ballon orange n’ont rien regretté, du bon jeu leur a été servi.
Des inquiétudes pour la suite de l’aventure ?
Les choses sérieuses vont commencer, les dates pour la suite sont connues. La prochaine étape, la phase des groupes communément appelée la ROAD TO B.A.L qui rassemblera 48 équipes de par le continent, se jouera entre septembre et octobre, c’est-à-dire dans 2 mois.
Une correspondance de la FIBA rappelle plusieurs conditions pour les équipes qui prendront part à la compétition. Celle qui inquiète le plus concerne le respect les conditions de sponsoring et d’uniformes d’équipes de la B.A.L. Et si rien ne change, le sponsor officiel reste le « Visit Rwanda ».
Un obstacle à contourner ?
C’est connu, le Burundi et le Rwanda ne sont toujours pas en bon termes, ce qui avait bloqué Dynamo en 2023, après avoir décroché une place dans la B.A.L. Il se dit même, sans preuve, qu’Urunani a connu le même sort, ayant été éliminé de façon la plus floue, à deux doigts de la B.A.L.
Pour N.M, un amoureux incontournable du ballon orange, il serait lamentable que Dynamo, après tant d’efforts, après tant de moyens financiers injectés, se voit refuser la participation à la B.A.L. Pour B.K, fervent supporter de Dynamo, la FIBA a bien fait de rappeler, bien à l’avance, les conditions de participation, probablement non négociable, afin que chaque équipe, chaque fédération, s’aligne au préalable.
Contacté, un des responsables de Dynamo fait savoir que la lumière sera faite d’ici peu, tout en mentionnant que, de leur côté, ils restent optimistes. Et à nous de conclure, avec toute sagesse rundi : « Nta cananiye abagabo.»