Au Burundi, l’unique et pire délit routier qui n’est pas sanctionné est l’excès de vitesse. Je mets quiconque aux défis de me rapporter un seul cas de sanction pour excès de vitesse au Burundi. On peut se permettre de déplorer l’état de nos routes en ville ou dans certains coins abandonnés à l’intérieur du pays mais n’oublions pas ces coursiers funestes qui nous déplacent pratiquement vers la mort.
À l’heure où s’écrivent ces lignes, il y a peut-être déjà un cas d’accident d’une Probox. Oui, s’il vous arrive de prendre de temps en temps la route vers des lieux éloignés de la capitale, vous ne vous étonnerez pas. Aujourd’hui nous allons encore une fois compter des victimes tombées dans ce bus. À l’origine, il y avait certainement un chauffard qui filait à la vitesse de l’éclair. Il y avait aussi certainement un homme commis à notre sécurité qui contrôlait les documents d’une voiture d’un autre usager alors qu’un délit était en pleine commission sous ses yeux.
Pourquoi prendre un transport en commun au Burundi doit toujours être source d’insécurité et d’anxiété ? Le confort qui ne fait plus partie du vocabulaire routier cohabite aujourd’hui avec l’insolence de nos compatriotes qui tiennent le volant. L’insolence mêlée à l’impolitesse dont ils font preuve nous a cloué les becs. On se tait. On les laisse faire comme bon leur semble. Et si l’on ose se plaindre auprès du voisin de siège, une oreille attentive rétorquera : « Il ne faudrait pas l’énerver. C’est notre chauffeur ».
Une responsabilité partagée
Nous ne devrions pas nous voiler la face. Deux responsables sont à blâmer. En premier la police de roulage. Comment expliquer qu’ils se retrouvent placés à chaque bout de kilomètre franchi mais sont incapables de mettre la main sur des chauffards qui excèdent la vitesse exigée ? Qu’allons-nous dire de plus si ce n’est de croire que leurs rôles se limitent à des infractions constantes comme le manque suffisant de lumières, le manque de catadioptre de l’Otraco qui n’en fournit même plus ou encore à négocier au chauffeur qu’un colis soit remis chez tel ou tel autre membre supposé de sa famille ? En tout cas, si la police parvient à sanctionner les usagers des routes pour excès de vitesse, la vie d’une bonne partie de nos compatriotes serait épargnée.
À cette absence de sanctions, voici le deuxième à blâmer : ces responsables des véhicules qui nous leurrent avec des numéros affichés pour une plainte. La solidarité négative ancrée chez ses employés limite nos plaintes. Au risque de porter l’étiquette du Mugamba, soi-disant éternel vindicatif, on se tait. Je ne veux pas paraître comme un jaloux saboteur qui ne peut se payer un vélo mais veut donner des leçons de conduite, de politesse, de courtoisie à celui qui voue un culte à la vitesse…
Mais cet énième accident de circulation vient nous rappeler une fois de plus que quitter nos routes pour un cimetière, il n’y a qu’un pas. Aux autorités compétentes de prendre des mesures adéquates pour limiter la casse.
« le manque de catadioptre de l’Otraco qui n’en fournit même plus »
les catadioptres sont fournis par l’Otraco. J’en ai achete la semaine derniere
Avant de passer au controle de vitesse par les policiers, il faudrait d’abord que la signalisation necessaire soit faite et que les policiers soient equipés. Comment pourrait-on attraper quelqu’un pour délit sans aucune preuve du dit délit ?
En attendant, on ne pourra se vouer qu’au bon vouloir des conducteurs.
LA SOLIDARITE NEGATIVE ANCREE
1.Ico maze kubona, nk’inzego z’umutekano zifashe umunyagihugu i Burundi zimwikekako icaha iki na kiriya uca wumva umuryango wiwe (canke amashirahamwe amwe amwe) bavuga ko bamuhora ubusa.
UMUNTU ARASHOBORA KUJA GUKORA IVYAHA KANDI ABIWE BO BIYUMVIRA KO IMISI YOSE ARI INTUNGANE.
Mugihe ubutungane bw’igihugu bwoba bubanguka mu vyo guca imanza, JEWE MBONA UBURYO BWIZA BWO GUFASHA UWABO APFUNZWE KWOBA KUMURONKERA AVOCAT ABISHOBOYE.
2. Jewe siniyumvira ko aho hakurya muri Sud Kivu abacongomani/ abanywanyi bo mu mugambwe UNC bagiye kwiyamiriza ugupfungwa kw’umunyepolitike akomeye Vital Kamerhe KANDI VYOSHOBOKA KO ABA AVOCAT BIWE ARIBO VYANANIYE KWEREKANA KO UMUKIRIYA WABO ARI UMWERE.
« Vital Kamerhe chef de cabinet du chef de l’État Félix Tshisekedi a connu son sort ce samedi 20 juin 2020 après plusieurs séances d’audiences par les tribunal de kinshasa. Poursuivi pour détournement de fonds alloués au programmes de 100 premiers jour du chef de l’état, il vient d’être soumis par la justice, à une condamnation de 20 ans de travaux forcés …
Pour ces manifestants, ce procès n’a été qu’une instruction de politiques qui visent le décès politiques du leader Sud-kivucien, d’où la justice est pour ces manifestants corrompue et ne fait aucune preuve d’état de droit… »
https://24hcongo.net/sud-kivu-des-lourdes-manifestations-a-bukavu-et-a-walungu-suite-a-la-condamnation-de-vital-kamerhe/